Toutes les sociétés de télécommunications qui se bousculent et se vantent dans la capitale congolaise Kinshasa, à l’exception d’Africell, sont dans la ville de Lusambo, chef-lieu de la province du Sankuru : Vodacom, Airtel et Orange. Mais seulement leur connexion internet est médiocre, très médiocre même. Elle fait chier !
Si les « caprices » de connexion d’Airtel sont supportables parce qu’accessible avec beaucoup de peine dans la journée et plus au moins bien tard dans la nuit vers 23 heures, Vodacom qui se réclame leader dans le monde cellulaire et Orange, ne fournissent pas du tout le service Internet. Difficile d’être sur les réseaux sociaux, très difficile de télécharger une petite image, bref difficile d’être permanemment sur internet.
Ce qui fait que ceux qui ont des smartphones, les utilisent, outre les appels et les sms, pour jouer la musique ou se faire des photos. Inutile de se procurer un iPhone ou un Samsung haut de gamme, moins encore un Phantom dont beaucoup de fonctionnalités sont tributaires d’internet.
Pourquoi ce désintéressement de ces sociétés de télécommunications vis-à-vis d’une agglomération de plus de 100 mille personnes, d’ailleurs en extension potentiellement capable de disposer de beaucoup d’abonnés ? A Lusambo, pourtant chef-lieu d’une province, ni Vodacom, ni Airtel, moins encore Orange n’y dispose d’une représentation. Les deux dernières se partagent un seul pylône où elles ont fixés leurs antennes tandis que la première a la sienne sur un autre pylône. Quel rendement en termes de connexion une seule antenne peut-elle offrir à une ville de 15Km2 qui est en extension ?
Or, Vodacom par exemple, dans ses 12 élans de cœur à l’occasion de ses 20 ans d’existence en RDC, se vante de combattre des inégalités entre ses abonnés partout où ils sont sur l’étendue de la RDC. Quelle inégalité combat-elle alors quand les uns sont sur 4G avec internet haut débit et d’autres sur 3G et même sur 2G sans connexion internet ? Les habitants de Lusambo méritent mieux et non un semblant de connexion Internet. Il suffit chers opérateurs de télécommunications d’ajouter trois ou quatre antennes pour améliorer la qualité de vos services. Sinon c’est de l’escroquerie sur les paisibles citoyens qui rechargent des mégas mais ne les consomment pas véritablement.