Sur son Twitter, Me Godé Tshimanga annonce une pétition à lancer ce mercredi 03 août 2022 contre le président du sénat, Modeste Bahati, pour demander des poursuites judiciaires à l’international pour crime de guerre. Cet avocat qui joue comme les autres détracteurs de Modeste Bahati, le jeu de l’ennemi rwandais, l’accuse d’incitation à piller et incendier les biens de l’ONU. Il fait savoir que sa pétition sera écrite comme en ligne. Pétard mouillé !
Alors que Bahati avait été très clair dans son message à Goma et à Bukavu lors de sa tournée dans les Kivu, ses pourfendeurs pensent avoir trouvé une opportunité de lui faire porter la croix de turpitudes des responsables de la mission onusienne qui tenaient maladroitement des discours tout aussi vexatoires que tutoyants.
En effet, Bahati Lukuebo qui fait l’objet des attaques gratuites des personnes animées de haine et de mauvaise foi, derrière lesquelles se cachent sans doute ses opposants au président du sénat, dans le but de lui faire porter le chapeau de la mise à sac des installations de la Monusco, n’avait dans son message que fait porter à haute voix la voix de la population qui réclame à cor et à cri le départ de la Monusco, dont la présence en RDC ne sert qu’à compter les morts dans les rangs des Congolais.
Mais en homme d’Etat avéré, Modeste Bahati avait appelé la population à une nuance : « La Monusco doit partir ; mais pas en la bousculant. Nous demandons un retrait progressif…« . Qui dit mieux ?
Il est donc clair que le sénateur Bahati, en homme avisé, avait bien placé ses mots pour rappeler au peuple que même si nous réclamons le départ, cela doit se faire dans le respect des lois. Le message du sénateur, qui a circulé dans les réseaux sociaux ne fait aucunement appel à la violence.
Il est vrai que la Monusco aurait dû amorcer le processus de son retrait progressif pour apaiser les populations de l’Est de la RDC qui, au ras-le-bol, avaient déjà à plusieurs reprises manifesté en réclamant son départ. Malheureusement, elle a , à chaque fois ignoré la voix du peuple congolais. C’est plutôt la grande gueule dont ont fait montre ces derniers jours certains responsables de la Monusco, qui a jeté de l’huile au feu. Au lieu de le reconnaître, l’ONU n’a fait que condamner la violence d’un seul côté, et parle des crimes de guerre seulement quand les casques bleus sont tués. Comme si les soldats de l’ONU étaient plus hommes que des millions de Congolais dont ils n’ont fait que photographier les dépouilles pendant plus de vingt ans.
Que dit le prétendu pétitionnaire Me Godé Tshimanga face à la fusillade de paisibles douaniers à Kasindi par les Casques bleus de la Monusco alors qu’ils étaient en plein exercice normal de leur travail.
Faire l’avocat du diable pour condamner et crucifier Bahati, est un faux procès. La Monusco a payé, on le répétera toujours, de ses propres turpitudes. Ça ne sert à rien que les sous-traitants et commissionnaires des impérialistes cherchent à faire de « Vieux Maradona » un bouc-émissaire. Heureusement, l’homme est un sac de boxe habitué à tous les coups.