Conseil d’État : Vunduawe débarqué au profit de Odio Nonde

Jusqu’alors Présidente de la section consultative du tristement célèbre Conseil d’État sous Vunduawe te Pemako, la juge Marthe Odio Nonde vient d’être élevée par ordonnance présidentielle ce dimanche 31 juillet au poste de premier président en remplacement de son ancien premier président de professeur. Non seulement elle, il y a également les remplacements du président Nsimba Pombo par Funga Molima Mwaka Evariste Prince, du conseiller Kedishiba Kayembo par Essambo Tangashe. Il faudrait compter aussi le départ du greffier Mwamba Diyo Muyabanzi et les nominations des conseillers Musema Kakwata et Mulekay Tshitoko.

Supposée très proche du professeur Kashmir Eberande Kolongele, cette native du grand Bandundu vient remplacer dans une aussi grande institution un poids lourd du Grand Équateur comme ce fut le cas pour l’Assemblée Nationale où Jeanine Mabunda du grand Équateur avait été renversée au profil de Christophe Mboso du grand Bandundu.

D’après certains observateurs, le grand Bandundu aurait plutôt un Karma favorable au sein de l’Union sacrée pour la Nation. Non sans raison, car il récupère tout, tant du grand Équateur (Assemblée nationale avec le départ de Mabunda, Conseil d’État) que du Grand Katanga avec le départ du Procureur Général près la Cour de Cassation Mumba remplacé par Vonde.

Doit-on s’attendre à d’autres nominations du genre ? Possible, car en effet depuis plusieurs mois déjà, l’appareil judiciaire de la RDC est dans la fièvre qui précède les nominations. Certains magistrats ayant déjà dépassés l’âge de la retraite, d’autres en poste depuis trop longtemps, sans oublier ceux qui attendent des avancements en grade et ceux là qui n’aiment pas aller en province, le vent que souffle la présidence de la République risque de les secouer tous.

Quant au Conseil d’État qui vient d’être remodelé, les salons VIP de la Gombe et de Ngaliema estiment que c’était impérieux et nécessaire car les facultés du « vieux » amorties par le poids de l’âge le trahissaient déjà. Cette retraite intervient à point nommé pour lui éviter une révocation humiliante.

  • Bendélé Ekweya té

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