Retour Interdit au Pouvoir. L’exclamation en RIP politique va si bien à un homme : Jean Marc Kabund. Depuis une citadelle sortie de terre à la vitesse grand V à coup de dollars dont il faut se demander l’origine, le célèbre creveur des pneus sur poids lourds, à Kingabwa, du reste mis hors d’état de nuire, s’est donné le luxe d’endosser un tout nouveau rôle au sein de l’opinion. Visiblement, le cumul d’antan n’avait pas suffi.
Façonné en tout point par l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social/Tshisekedi, Jean Marc Kabund-A-Kabund démontre même avec un ‘’ munyere ‘’ à la tête être un fruit tombé trop loin de l’arbre politique Etienne Tshiskedi, le lider maximo dont il se croit être dépositaire tant de l’idéologie que Dieu seul sait quoi…
La coupe de ses déboires politiques bue et l’exigence de la real politik le poussant dans ce contexte pré-élections 2023 dans un marigot de l’opposition dominé par des politiques ayant fait leurs preuves comme les Fayulu, Muzito, Katumbi et l’ancien Président Kabila, le Maitre-Nageur conscient de se noyer dans ses propres turpitudes a choisi lundi 18 juillet de jouer une nouvelle la carte.
Il s’agit celle des attaques politiquement incorrectes à l’endroit du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo qui, pourtant, dès sa prise des rennes du pouvoir n’avait pas manqué de le placer en pôle faisant de lui Président ad intérim et Dieu seul sait tout ce dont l’homme a joui en tant que tel dans ce pouvoir…le jour et la nuit.
Oui, comme le dit un adage, le pouvoir rend fou car ce pouvoir lui donné semble, à tout prendre, l’avoir poussé à se croire être Vice-président de la République au lieu de Vice-président de la Chambre Basse du Parlement.
Fallait-il que tous les excès dont il s’est permis soient acceptés tant à l’Udps/Tshisekedi qu’à l’Union Sacrée qu’en passant par les Institutions dont le Parlement où respectivement ses frasques, bourdes et boulimie de pouvoir pourraient ne pas manquer d’anecdotes étoffés… ? La réponse est toute faite : N.O.N.
Jean-Marc Kabund ressemble à un enfant puni pour ses excentricités qui a voulu mettre le feu à la maison Udps/Tshisekedi et la locution latine ‘’ errare humanum est sed perseverare diabolicum ‘’ se vérifia pour lui au fil du temps ne manifestant ni humilité ni discrétion en se voulant pop-star.
Car, à bien lire ses propos du lundi 18 juillet, tout analyste politique sérieux a su déchiffrer que l’homme était et est, désormais, dans une posture de la recherche d’un incident pour faire sortir le pouvoir de sa retenue et s’attirer des foudres dans le but de gagner ses galons de nouvel opposant, en devenant un martyr souffre-douleur.
C’est ainsi qu’il s’est évertué, dans un speech simplifiant les réalités de gestion de la Res Publica dans une vision manichéenne d’apprenti étudiant, à placer les mots plus hauts les uns que les autres traitant de tous les noms d’oiseaux un pouvoir dont il aura été l’un des principaux acteurs pendant plus d’un mi-mandat présidentiel.
Ce, à la manière d’un distributeur automatique d’anathèmes oubliant toute l’élégance qui, d’usage, ordonnance la contradiction. Qui, visiblement, est trop haut pour un confusionniste des notions élémentaires de la culture intellectuelle. Tout le monde se souvient de la panoplie de ses bourdes intellectuelles de ‘’ o tempore, o morenso ‘’ à ‘’ widi widi vinci ‘’…qui, compris aujourd’hui décrivent mieux le personnage. Suivez mon regard.
Certes, aucuns préceptes en politique comme en dialectique n’interdisent à sieur Kabund d’être contradicteur du Président Félix Tshisekedi, l’amitié politique n’étant point éternel. Mais, le modus operandi démontre qui il est et pas que pour l’Udps/Tshisekedi et ses anciens compagnons d’hier, pour toute la scène politique congolaise et au-delà.
Point de ‘’ Tu quoque, mi fili ! ‘’ ni d’outre-tombe pour l’opposant historique Etienne Tshisekedi, dont il se revendique faussement être fils politique, encore moins de l’Udps qui l’a porté si haut et dont il se veut pourfendeur. Son masque tombé d’être non-reconnaissant sonne de fait le glas et ce, peu importe les mirages que certains ici et ailleurs lui brandissent. Son point de presse par son contenu siffle l’amorce de son RIP Politique. Qui voudra nourrir le fils qui a insulté sa mère, trahi la mémoire de son père et qui, après avoir été béni par ses frères le poignarde sourire aux lèvres ? Triste début d’une fin honteuse. Rideaux.