Championne en forfaitures, l’ancienne gérante de la compagnie aérienne Mwant Jet, ne cesse de mettre au défi la justice congolaise en se rebellant contre ses décisions. Alors que la gestion actuelle de la société est confiée à un administrateur provisoire en vue de départager les deux associés en conflit devant les cours et tribunaux, l’on apprend que Mme Gueda Amani Wicht, ancienne gérante de Mwant Jet, pourtant démise de ses fonctions, a donné instruction à ce qu’on puisse communiquer aucune information sur l’état des avions qui sont en Afrique du sud.
A la question de savoir où sont les avions de la compagnie, le commandant Charles Roger Birindwa, actuel Dirigeant responsable Mwant Jet qui s’est rendu récemment au pays de Mandela, n’a aucune réponse. Il n’a reçu aucune information pouvant lui permettre de se faire une idée sur les besoins et les problèmes de cet outil d’exploitation. Par contre, monsieur Werner, responsable de la compagnie sud-africaine de maintenance, lui a dit ouvertement que c’est l’instruction donnée par Mme Gueda de ne donner aucune indication ou information.
D’après certaines indiscrétions parvenues à Scooprdc.net, la téméraire Gueda Yav manigancerait avec son plan de dissolution, mieux de liquidation de la compagnie obtenue frauduleusement au Tribunal de commerce, heureusement bloquée par une requête d’opposition en appel de son associé Michael Yav, pour mettre ses appareils en vente dans l’option de les racheter elle-même en vue de créer avec, une nouvelle société aérienne. Rusée comme elle, il n’en existe pas deux !
Pour rappel, c’est prétendument pour besoin d’entretien que les appareils de la compagnie Mwant Jet sont partis pour l’Afrique du Sud, ce, après que l’avion 9S-AMG ERJ 145 était sorti de la piste après un atterrissage raté le mercredi 06 avril dernier, sans faire de victimes ni parmi les passagers, ni parmi les membres d’équipage.
“Décollage 9S-AMG de Lubum direction Kinshasa et à vide, en respect des exigences de l’Autorité de régulation”, indiquait l’ancienne gérante Gueda Yav sur son compte Twitter le 21 avril. Une façon pour elle de dire que tout allait bien. Mais, c’était avant que les jugements successifs dans les procès qui l’opposent à son unique associé Michael Yav Tshiking, ne tombent et ne conduisent notamment à l’installation de l’administrateur provisoire chargé de procéder à l’audit des comptes de cette société.
Mais face à sa déconfiture devant la justice, Mme Yav a ainsi pris l’option de cacher les appareils qui sont en Afrique du Sud. Difficile de connaître actuellement l’état de ces appareils alors que ces informations sont importantes pour que l’administrateur responsable continue à faire son travail d’évaluation des actifs et des passifs de la société. D’où l’exigence d’une pression de la justice congolaise sur cette « rebelle » qui s’oppose à ses décisions parce que couverte par ses parapluies à la présidence de République, apprend le média en ligne.