Inauguration dans l’ambiance festive des avions restaurants à Kingakati : La guerre est-elle finie dans l’Est du pays ?

Le champagne a coulé et s’est servi à flot, samedi 8 juillet 2022, à la ferme de Kingakati, propriété privée de l’ancien couple présidentiel. C’était à l’occasion de l’inauguration de deux restaurants V.I.P, une boite de nuit et une salle de conférence construits dans trois épaves des avions qui, dit-on, ont été achetées à la compagnie Hewa Bora.

Un achat encore à vérifier d’autant plus que le patron de cette société, le Gréco-congolais Stravos Papaioannou, ne fait que ruminer jour et nuit sa rage contre l’ancien président Joseph Kabila qu’il ne cesse d’accuser d’être à la base de la faillite de sa compagnie Hewa Bora. Il suffit seulement de lire ses différents posts sur Twitter pour s’en rendre compte.

« 3 avions volés. Il ne les a jamais payés, il les a extorqués à coup de menaces et de chantages. Il payera tout ça, il payera… », est sa dernière réaction par rapport au mensonge des Kabilistes propagé surtout par le grand « matoliste V.I.P » India Omari.

L’inauguration de ces trois avions transformés en restaurants V.I.P, boîte de nuit et salle de conférences au sein de ce site touristique dont l’accès n’est pas à la bourse pas même du Congolais moyen, serait un fait divers et anodin n’eût été le comportement audacieux à tout critiquer acerbement des caciques et autres faucons de l’ancien régime vis-à-vis du président Tshisekedi.

Puisqu’il y a guerre dans la partie Est du pays, à ce dernier en effet, il est interdit le droit de se rendre à une fête quand bien même il y est invité, ni de parrainer un mariage, moins encore de sourire. Tous ses faits et gestes sont toujours scrutés négativement par les Kabilistes qui veulent passer leurs 18 ans de règne pour une période rose où le lait et le miel coulaient. Utopie !

La plupart d’être eux qui critiquent irréfléchissement les actes de Fatshi, étaient présents à Kingakati pour cette inauguration où ils ont bu et jeté par terre des douilles de champagne. Une véritable fête alors qu’il y a encore guerre à l’Est, fruit de leur héritage !

La compassion et la retenue pour ce qui se passe à l’Est,  comme se demande le jeune confrère Patrick Eale, ne sont opposables que quand il s’agit de certaines personnes, mais quand il s’agit de boire le Champagne toutes les 32 dents dehors chantant à la gloire de …dans un cadre féérique et d’une luxuriante insolente, réservé à la jetset, là il n’y a pas de guerre à l’Est ? « Ceux qui ont l’habitude de pérorer même pour un bouquet de fleurs qu’on offre à sa femme, silence radio », fait-il remarquer sur sa page Facebook.

Et à l’enseignant du journalisme, le jeune docteur Claude Mukeba de lui répondre comme pour enchérir : « Il n’y a pas meilleur contradicteur que ses propres contradictions ».  Un adage lulua leur complétera pour dire aux Kabilistes : «Makama a Ntshima mimpe anu mueba mukana… », entendez : « les pattes de singe ne sont dégustables que dans votre bouche. Si quelqu’un d’autre en mange, ça devient l’objet de moquerie ». 

Les évangélistes ne manqueront pas eux de dire aux Kabilistes : « avant d’enlever la paille dans l’œil du voisin, commence par enlever la poutre qui est dans le sien ».

Donc, est pris celui qui croyait prendre pour mal conditionner l’opinion. Pathétique !

  • Bendélé Ekweya té

À ne pas rater

À la une