Tiré d’AfricaNews
Dans une interview qu’il a accordée à «AfricaNews», le Directeur général intérimaire du Fonds de promotion de l’industrie (FPI), Jean-Claude Kalenga, a réagi de la manière la plus ferme à ce qui s’apparente à une campagne de désinformation au sujet du ralentissement des travaux de construction et de modernisation des infrastructures, observé ces derniers jours à Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï Oriental. Pour le numéro 1 de cet établissement public de l’Etat, la raison est bien simple. Il s’agit de la carence en approvisionnement des chantiers en matériaux de construction aussi bien pour la réhabilitation et/ou la modernisation des infrastructures que pour le lancement des travaux de construction de la route nationale numéro 1 MbujiMayi – Kananga. Mieux, il s’agit tout court d’un problème de logistique. Comme pour apaiser l’opinion, «ça évolue bien, nous sommes certains que les délais seront respectés», a martelé Jean-Claude Kalenga, ajoutant qu’en ce moment même les bateaux chargés de sacs de ciment sont en train de se diriger vers Mbuji-Mayi, pendant que la SNCC s’active aussi à la même tâche. Le sac de ciment est passé de 45 à 30 dollars. Parlant du chemin à mi-parcours, le Dg intérimaire s’est dit satisfait.
En effet, à la recherche du sensationnel et sans fondement théorique, ni sur base des faits observables et vérifiables, ni sur base des indicateurs objectifs, certaines personnes mal intentionnées se plaisent à véhiculer des discours négatifs sur: primo, l’évolution des travaux de réhabilitation, de construction et de modernisation, des infrastructures sanitaires et scolaires à Mbuji-Mayi. Et secundo, le lancement des travaux de grande envergure notamment la construction de la Route nationale numéro 1 Mbuji-Mayi – Kananga. D’un ton ferme, le Directeur général intérimaire du FPI, Jean-Claude Kalenga a tenu à rassurer l’opinion que «le FPI travaille dans l’esprit de la modernisation tout en s’alignant derrière la vision du Chef de l’Etat qui est l’initiateur de ces projets». Il a poursuivi que, dans l’ensemble de ces deux programmes, seul le problème de la logistique ralentit un peu les chantiers. Mais, aujourd’hui, le taux d’exécution physique varie entre 60% et 80% selon le chantier.
«Silence, au FPI, on travaille. Attendez, vous allez nous juger par les résultats…»
Voilà l’idée maîtresse qui s’est dégagée de l’interview accordée par Jean-Claude Kalenga. Plus de 10 mois après le lancement des travaux, le pari de la réhabilitation, de la construction et de la modernisation des infrastructures scolaires et sanitaires à Mbuji-Mayi se gagne. A Chaque heure, jour et mois qui passent, les différents chantiers changent de visage. Et la polémique autour de ces infrastructures structurantes devrait cesser. Le constat fait sur le terrain démontre que les travaux dans les différents chantiers sont très avancés. Au FPI, on reconnait tout de même un ralentissement qui est dû à une réalité exogène et conjoncturelle rencontrée sur le terrain, à savoir: la problématique de l’approvisionnement de la ville en matériaux de construction. Mais comment en est-on arrivé là ? Une faiblesse due l’incapacité des opérateurs économiques à faire face à la situation.
«Je crois qu’il y a un petit souci qui sera résorbé. Vous savez, quand le Chef de l’Etat a initié ce programme, il a insisté sur le fait que les entreprises locales doivent être dans l’exécution et que nous devrions plus injecter nos capitaux dans l’économie locale. Et nous, nous avions peut-être surestimé la capacité d’absorption des opérateurs économiques locaux qui n’ont jamais été habitués à une telle allure de chantiers et des travaux, notamment l’aspiration inhabituelle du ciment, jamais habitués à se réapprovisionner», a dit l’orateur pointant également du doigt les complications constatées au niveau des voies de communications. Pour lui, cela constitue une faiblesse à la base de la carence.
Le DG vante les qualités de l’entreprise égyptienne SAMCRETE
Une autre question d’actualité posée au Directeur général intérimaire du FPI se rapportait au lancement des travaux de la Route nationale numéro 1 dans son axe compris entre Mbuji-Mayi et Kananga. A l’idée qu’au mois d’avril dernier, Sherif Nazmy, Directeur général de l’entreprise égyptienne SAMCRETE, qui va exécuter les travaux, évoquait le mois de juin 2022. Pourtant nous voici déjà au mois de juillet 2022. Jean-Claude Kalenga a confirmé que l’entreprise égyptienne avait déjà reçu les fonds de démarrage des travaux et à l’heure actuelle, SMCRETE opère le déploiement des matériels.
«C’est une grande société égyptienne qui a été créée en 1963. Une société d’ingénierie et d’infrastructures de qualité», a-t-il vanté. Jean-Claude Kalenga termine par dire que la matérialisation des projets de construction des infrastructures structurantes inscrites dans le Programme présidentiel n’est pas une chimère. Le FPI va gagner son pari. «Dans la deuxième moitié du mois juillet, vous serez témoins de ce qui sera fait», a-t-il encore rassuré.