Dans une interview balancée dans les réseaux sociaux, le président rwandais, Paul Kagame, dit ne pas comprendre qu’on appelle le M23 un groupe terroriste alors qu’il s’agit, selon lui, d’un groupe ethnique. « Comment pouvez-vous qualifier un groupe ethnique de groupe terroriste ? Cela semble fou, vous ne pouvez pas faire ça », a déclaré Paul Kagame.
Cette déclaration du président rwandais sonne ni plus ni moins dans les oreilles comme une véritable démence d’un donneur de leçons mal positionné. M23, un groupe ethnique ? Lequel ? Tutsi ? Et son porte-parole le fameux colonel manipulé Willy Ngoma pour ne citer que celui-ci, est-il tutsi ? Pourquoi Kagame qui veut bien protéger un groupe ethnique ne tient-il pas compte lui aussi des revendications d’un vrai groupe éthique les FDLR ? Comment qualifie-t-il les Interhamwe ?
Même bibliquement, le sanguinaire Paul Kagame n’est pas digne d’enlever la paille dans l’œil du voisin, si paille il y avait vraiment, d’autant plus qu’il a une grande poutre dans le sien. c’est un secret de Polichinelle, le M23 n’est qu’un paravent de son armée qui trouble la paix dans la partie Est de la RDC dans le seul but de favoriser le pillage de ses richesses par les multinationales qui soit, ont installé des usines de raffinerie au Rwanda, ou y font transiter paisiblement les minerais ainsi pillés en RDC.
La déclaration du Rwandais Paul Kagame qui intervient alors qu’une rencontre est prévue ce mercredi 6 juillet 2022 entre lui et le président congolais Félix Tshisekedi à Luanda en Angola sous les auspices de Joao Lorenzo, fait réfléchir plus d’un Congolais. Déjà, les mouvements citoyens tels la Lucha, Filimbi, Urgences panafricanistes-RDC, Justice en avant, Forum citoyen, MNCL, Synergie Bilenge, Congolais mérite mieux, VICI-RDC et Respublica ont, dans un communiqué publié ce mardi 5 juillet, mis en garde le président Tshisekedi de ne plus signer des accords avec Paul Kagame.
« Nous mettons en garde le Président (Ndlr : Tshisekedi) de ne pas engager la République dans des accords supplémentaires qui mettraient davantage en péril la souveraineté économique et territoriale de notre pays », peut-on lire dans le communiqué conjoint de ces mouvements citoyens.
Contrairement à la pensée des mouvements citoyens qui ne veulent pas de cette rencontre, un certain Alix réagit sur son Twitter : « En pleine guerre en Ukraine, tous les stratèges sont restés formels, il faut continuer à parler à Poutine. Ceux qui savent, savent. Tout en parlant au petit bandit de Kigali, il faut continuer à lui opposer le langage de la force comme notre armée le fait ».
L’ancien candidat malheureux à la présidentielle de 2018, Shekomba Okendhe, est dans la même logique : « J’encourage la rencontre entre les Présidents Tshisekedi et Kagame pour le règlement pacifique du conflit. Ce règlement pacifique signera l’échec de la stratégie belliqueuse de Paul Kagame, qui ne jure que par mort d’hommes. Le droit International existe », écrit-il sur son Twitter.
Pour l’ancien aviateur, patron de Hewa Bora, Stavros Papaioannou, Luanda de ce mercredi 6 Juillet est un rendez-vous de la dernière chance pour restaurer la paix dans les territoires occupés par le M23 avant la guerre. Fatshi n’ignore pas les attentes des Congolais et nous le savons, le dialogue sera franc et sincère. La fermeté de la RDC est non négociable, écrit-il aussi sur son Twitter.
Il est connu de tous que le président rwandais n’est pas sincère. Un pasteur a même déclaré qu’il faut manger avec le diable que de le faire avec Kagame qui est plus que le diable. D’où avec lui, beaucoup de Congolais sont d’avis que l’option militaire doit être beaucoup plus maintenue par Kinshasa face à quelqu’un qui n’entend que le langage des armes. Il est temps pour le régime de Fatshi d’en finir une fois pour toute avec un voisin arrogant qui veut se faire inutilement important dans la région.