Après publication de la liste définitive des candidats gouverneurs et vice-gouverneurs du Nord-Ubangi par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), trois noms sur cinq attirent l’attention des électeurs. Il s’agit de Marie-Claire Kengo wa Dondo, fille de son père Léon du même nom, Malo Ndimba Mobutu, fils de Manda Mobutu et petit-fils du Maréchal Mobutu et enfin Seti Yale Kete, fils de Jean Seti Yale, l’homme à tout faire du Maréchal Mobutu, mais extrêmement discret jusqu’à la fin du régime.
Si les trois ont une résonance au-delà de leur fief naturel, c’est notamment grâce au patronyme qu’ils portent. Néanmoins, d’après certaines indiscrétions recueillies dans le sillage de faiseurs des rois de la grande province de l’Equateur, c’est au petit-fils Mobutu que les députés auraient jeté leur dévolu. Et donc, le fils Manda Mobutu a beaucoup de chance de remporter cette élection après le passage inaperçu du fils d’un autre faucon du régime Mobutu, Izato Nzege, fils de celui qui a fait 10 ans au ministère de l’EPST. Seul Maker Mwangu a battu son record de longévité. Mais un peu comme son père à l’enseignement, Izato Nzege n’a été que l’ombre de lui-même comme gouverneur du Nord-Ubangi.
Contrairement à son voisin et proche cousin du Sud, le Nord-Ubangi n’a quasiment jamais décollé depuis le déménagement un peu comme la Mongala qui se cherche encore et qui a vu l’élection de son gouverneur faire l’objet d’une tragédie judiciaire au Conseil d’État.
Rendez-vous est donc pris le 12 juillet prochain pour départager les enfants de ces bourgeois qui veulent suivre les traces de leurs pères et ou grand-père.
