Retourné à Kinshasa le mercredi 29 juin dernier après une mission de service effectuée à Vienne où il a été avec le ministre de tutelle à la première réunions des Etats parties au Traité des nations unions sur l’interdiction des armes nucléaires, le professeur Thierry Tangou Tabou qui a assumé l’intérim de commissaire général de Commissariat général à l’énergie atomique et du Centre régional d’étude nucléaire (CGEA/CREN-K) pendant neuf mois, dit attendre de pieds fermes la cérémonie de remise et reprise avec son remplaçant Guy Steve Muanza Kamunga, nommé par ordonnance présidentielle. celle-ci pourra intervenir dans la semaine que commence.
Mais contrairement au mensonge propagé par le laboratoire de son prédécesseur Vincent Lukanda situé à la Cité verte à travers la presse qui l’accompagne, Thierry Tangou Tabou n’a jamais été demandeur d’asile en Europe, ni fuyard de la cérémonie de remise et reprise qu’il qualifie d’ailleurs de très historique pour le CGEA et dont il souhaiterait voir se dérouler devant les caméras de la télévision. La preuve palpable qui contredit à fond le mensonge des « Lukandalâtres » enragés par l’éviction totale de leur « Dieu le père, le fils et le saint Esprit » de la gestion de cette institution, est cette présence physique de celui annoncé comme demandeur d’asile sur le site du CGEA où il a tenu avec son comité de gestion, la réunion préparatoire de cette remise et reprise.
Désigné en octobre 2021 pour sauver le CGEA de sa situation critique, sans fausse modestie, le professeur Tangou Tabou se félicite d’avoir bien accompli la mission lui confiée par le ministre de la Recherche scientifique et innovation technologique, Me José Mpanda Kabangu, surnommé par les agents du CGEA/CREN-K « Moïse des Crenois ». Si ce dernier est ainsi surnommé « Moïse », Thierry Tangou Tabou se considère comme « Josué » qui a fait entrer les « Crenois » dans la terre promise dont il lègue aujourd’hui à cœur-joie la charge à son successeur Guy Steve Muanza pour la continuité.
A son actif, il énumère une dizaine de réalisations positives, n’en déplaise aux « Lukandalâtres » qui déversent maladroitement leur rage sur lui. C’est notamment :
1. la décantation de la situation des véhicules au mois de décembre 2021 ;
2. le paiement du 13ième mois et la multiplication par 2 du colis de fin d’année ;
3. la finalisation du nouveau cadre organique ;
4. la franche collaboration entre COGES et les agents ;
5. la régularisation des primes internes auprès de la tutelle ;
6. la procédure transparente de sélection des candidats dans les formations, notamment à l’étranger ;
7. la régularisation de paiement des primes institutionnelles des docteurs chargés de recherche ;
8. la réintégration au travail des agents licenciés injustement ;
9. l’amélioration des relations CGEA et autres structures dont le CNPRI, le SG, le CSN et la tutelle ;
10. l’obtention de l’accord de principe d’octroi par l’Unikin d’un espace pour la construction d’un centre de radiothérapie ;
11. la maîtrise des effectifs du CGEA et leur situation administrative au cas par cas ;
12. la redynamisation de la recherche par la création d’un fonds de recherche ;
13. le processus de récupération du terrain CGEA à Menkao et projet de lancement d’une station de recherche agronomique sur ce site ;
14. l’organisation des réunions entre le CGEA et le Centre Hospitalier de Mont Amba pour une meilleure prise en charge des agents ;
15. l’instauration d’un meilleur climat de travail au CGEA entre COGES – Syndicat – Personnel ; et
16. l’élimination des postes budgétivores (Service Bopeto, Topaz, Internet privé…).
