Première interview de V.K : Ses propos avec petite rage !

Alors que Scooprdc.net s’interrogeait dans son article « Rencontre Fatshi – V.K : Que deviendront les ‘’dongolo miso’’ », Vital Kamerhe semble y apporter tacitement sa réponse qui va dans le sens que la conclusion du média en ligne : la peur et l’insomnie dans le camp de ses détracteurs. Non sans raison, l’acquitté requinqué et qui reprend le poil de la bête, l’a manifesté dans ses propos dans une première interview accordée à la presse, lesquels sentent une petite dose de rage.

« C’était un procès cynique ! Quand je clamais mon innocence, personne ne voulait me croire », dit Vital Kamerhe. Avec son acquittement, il veut par-là dire tout simplement qu’on l’a crucifié pour rien pendant deux ans.

V.K ne manque pas d’identifier ses détracteurs directement : « Dans un conseil des ministres malheureux, ce jour-là, j’avais la malaria, le premier ministre de l’époque (NDLR : Sylvestre Ilunga Ilunkamba) va dire qu’on a payé 77 millions au lieu de 7 millions de dollars. Mettez-vous à la place du président de la République. Il a sursauté sur sa chaise. Le ministre de la justice (NDLR : Célestin Tunda ya Kasende) a directement dit qu’il se saisissait du dossier. Comme je n’avais pas peur, je suis allé au parquet de Matete et c’était le chemin de Makala ».

Ragaillardi maintenant par sa rencontre avec le président Tshisekedi et comme pour mettre ses pourfendeurs au défi, V.K leur dit : « Aujourd’hui, me voici à la Cité de l’Union africaine. Quelle que soit la longueur de la nuit, le soleil finit par se lever ».

De par les noms cités, Sylvestre Ilunga Ilunkamba et Célestin Tunda ya Kasende, tous membres du Front commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila, peut-on dire que le complot d’arrestation de V.K a été ourdi par les Kabilistes en recourant vite, comme dans leurs habitudes, à l’instrumentalisation de la justice ? Personne au niveau de la présidence de la République, au cabinet de Fatshi, n’était-elle pas dans ce complot pour obtenir l’éviction de V.K qui faisait ombrage à beaucoup auprès du fils d’Etienne Tshisekedi ?

Pour épargner, mieux dédouaner ce dernier dans tout ce qui lui est arrivé, V.K déclare : « J’ai beaucoup aimé. Le président a respecté le principe de l’indépendance de la justice. De toutes les valeurs chrétiennes, la plus difficile à observer, c’est la patience et la résilience. Je savais que j’étais innocent ».

D’ailleurs, le président lui-même ne croyant pas à cette justice qui jugeait son ancien directeur de cabinet, n’avait pas hésité de la balancer, en déclarant sans ambages lors d’une interview à Goma un certain jeudi 1er juillet 2021 : « Vital Kamerhe est non seulement quelqu’un de sérieux, de correct et en plus quelqu’un dont la République a besoin grâce à son intelligence, grâce à son expérience et je suis convaincu qu’il jouera à nouveau un rôle dans ce pays ». C’était tout dire sur le complot contre son direcab qu’il a compris bien après !

Non sans raison, dans cette interview, Fatshi dit : « Dès le départ de cette affaire, je vous rappelle d’ailleurs que c’était au sein d’un conseil des ministres à l’époque du premier ministre Ilunga Ilunkamba, c’est lui d’ailleurs qui avait sorti le problème ouvertement pendant la séance puis le ministre de la justice de l’époque a renchéri en disant Monsieur le président ,c’est que vient de dire Monsieur le premier ministre ne vaut même pas une instruction de votre part, dès demain je saisis la justice ». Complot signé FCC !

Pour aider les détracteurs de V.K à les descendre, deux juges ont été bien utilisés pour leurs actions des Kamikazes leur reconnues dans les milieux de la magistrature : Adelard Kisula Betika, à l’époque procureur général du parquet près la Cour d’appel de Matete, actuellement promu Secrétaire exécutif de la Cellule nationale de renseignements financiers (CENAREF), et Pierrot Bakenga, remplaçant de feu Raphaël Yanyi comme président de la composition ayant infligé 20 ans de prison à V.K. Ce sont eux ses véritables bourreaux visibles de tous les supplices par lui endurés.

Même si V.K proclamait son pardon publiquement à tous ceux qui lui ont causé du tort, sentiment qui vient du cœur, mais sa tête n’oubliera jamais les images de Kisula et Bakenga. Auront-ils, ces deux, le courage de regarder dans les yeux un V.K qu’ils ont innocemment martyrisé ? C’est la question que ne cessent de se poser scooprdc.net et d’autres observateurs de la scène politique, étant donné que la vengeance est un plat qui se mange froid.  Attention au sourire jaune !

  • Bendélé Ekweya té

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