Prétendue pollution des rivières : En attente des résultats de laboratoire des échantillons prélevés, la SOMIKA  appelle les communautés locales à une toute petite patience

La Société Minière du Katanga (SOMIKA) dit comprendre les préoccupations de la société civile sur la question de la protection de l’environnement. Pour faire la lumière sur les accusations de pollution de  la rivière, des étangs et des champs des habitants du village Lupoto, situé à une vingtaine de kilomètres de Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga, elle a dépêché une mission sur place. 

La  délégation, composée  des experts de la société civile et de la SOMIKA a prélevé des échantillons de l’eau et de sol qui ont été envoyés à Lubumbashi pour des analyses.

Contrairement à ce qui a été dit dans une certaine presse, il n’y a pas de mésentente entre   SOMIKA et la société civile. Au contraire,  les deux parties se soucient toutes du bien-être des communautés locales. 

« Les membres de la  société civile présents dans ladite délégation ont rassuré les communautés locales de  la détermination et de  l’engagement de cette société à protéger l’environnement », renseigne une source proche du dossier. 

Elle ajoute qu’avec de nombreuses  œuvres sociales en faveur des communautés impactées par ses activités, la SOMIKA est véritablement une entreprise citoyenne.

La  délégation de la SOMIKA, conduite par le directeur des  ressources humaines et fiscalité,  Patrick Baruti Sensele et les représentants de la société civile dont la plateforme des organisations de la société civile œuvrant dans la décentralisation et les finances publiques (PODEFIP), conduits par Jean-Luc Kayoko, ont visité les eaux des rivières et des produits agroalimentaires dans les villages Kibunduka, Kipopo mission, groupement de Ina Kiluba dans la chefferie Kaponda non loin de Lupoto.

Au cours de la visite, les membres de la société civile ont reçu des explications claires sur la politique de canalisation des eaux optée par la SOMIKA et quelques échantillons ont été prélevés quand à ce sur les eaux des rivières, afin de passer au laboratoire pour analyses.

« Par rapport au problème qui nous a opposé aux ONG qui d’ailleurs travaillent pour la communauté comme nous aussi travaillons pour la communauté, nous pensons que nous voyons tous dans la même direction qui est celle de la communauté d’abord pour la qualité comme on vous a dit. Nous allons attendre les résultats des analyses qui seront faites par les experts des deux côtés dont un des ONG et l’autre de notre côté qui d’ailleurs est professeur. Pour ce qui est de début, ce n’est pas seulement l’effet du ménage, ce problème peut aussi se causer avec la pluie car nous avons vu ce qui s’est passé en 2021 alors mieux vaut avoir une solution globale et consolidée pour les futurs …  », a  déclaré Patrick Sensele lors d’un point de presse. 

Il a  rappelé le  caractère  citoyen de la SOMIKA,  qui se traduit par la réalisation des œuvres sociales pour le bien être des communautés impactées par la société minière.

« La Somika est une entreprise citoyenne, elle s’est déjà investie dans le social de la population.  Elle  est parmi les premières entreprises à signer  les cahiers des charges et à les exécuter à 100 %. Pour ce qui concerne cette année, les cahiers étaient étalés pour 5 ans avec une valeur autour de 7,4 millions UDS », a-t-il précisé.

Avant même les résultats des analyses des échantillons prélevés, une  commission Ad hoc a été mise en place dans le but  d’identifier la population qui bénéficiera du programme agro-alimentaire mis en place par la SOMIKA.

Voilà qui a rassuré davantage et la société civile et les communautés locales.

  • Bendélé Ekweya té

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