Insécurité à Durba : L’Association culturelle Kyaghanda Yira en colère

Par Mukama Kaponirwe Richard.

La persistance de l’insécurité dans la cité minière de Durba et ses environs ne cesse de révolter les différentes couches de la population dans cette partie du territoire de Watsa dans la province du Haut-Uele, au Nord-Est de la RDC. C’est le cas de l’Association culturelle Kyaghanda Yira qui, face à cette situation, a annoncé une série des journées ville morte jusqu’à nouvel ordre. 

Dans une déclaration faite à la presse, vendredi 24 juin 2022 à Durba, cette association sans but lucratif demande au Comité provincial de sécurité de déployer une équipe de contrôle et d’évaluation du Conseil territorial de sécurité pour que la population vive une paix durable. Comme autres recommandations, cette association issue de la communauté Nande fait un appel à une prise de conscience collective de tous les habitants de la cité minière de Durba pour dénoncer tout cas suspect.

Au Conseil territorial de sécurité, elle demande de se rassurer du contrôle de tous les éléments de l’ordre PNC, FARDC, mais aussi aux décideurs de procéder à une enquête sérieuse pour dénicher tous les malfrats enfin de les déférer devant la justice pour répondre de leurs actes. Il faut, exige l’association que les décideurs multiplient des stratégies avec la population pour prendre des mesures sécuritaires appropriées.

Enfin, l’Association culturelle Kyaghanda Yira n’a pas caché sa désolation vis-à-vis du silence souvent observé dans le camp des autorités sécuritaires du territoire qui laissent perplexe le citoyen congolais qui a droit à la sécurité totale.

Rappelons que l’insécurité qui sévit actuellement dans la cité minière de Durba est caractérisée par des vols mains armées, braquage des boutiques, tentatives d’assassinat et de meurtre. Le cas le plus récent qui révolte est celui enregistré dans la nuit du jeudi 23 à vendredi 24 juin dernier au quartier Malemba où deux hommes vêtus en tenue militaires et porteurs d’arme de guerre ont braqué un shop dénommé Sam Business et ont réussi à s’accaparer d’une somme importante d’argent et d’un lot des téléphones de luxe des différentes marques. Et comme si cela ne suffisait pas, ces bandits ont tiré en bout portant sur le propriétaire du shop et sur un client qui se ravitaillait en unités. Toutes les deux victimes qui poursuivent des soins sont, par coïncidence, membres de la communauté Nande qui exerce majoritairement le commerce.

  • Bendélé Ekweya té

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