Par Antoine Mungu Etsoni
La société civile antenne de Waliwa, en territoire de Faradje dit suivre de très près la tension qui monte entre les exploitants artisanaux et les occupants étrangers de leur ZEA 752, et appelle les autorités à gérer la situation avec beaucoup de tact pour épargner d’énormes dégâts éventuels.
En effet, tout part de l’arrivée depuis Kinshasa samedi 17 juin dernier, de la délégation du cabinet du Ministère de Mines, accompagnée d’une équipe provinciale pour la délimitation entre la coopérative Liza Mining et la coopérative La Colombe. D’après les sources sur place, Liza mining dispose de titres d’acquisition valables couvrant ses deux carrés miniers. Elle brandit d’une part, des titres obtenus légalement auprès des différents services des Mines basés à Kinshasa (Ministère des mines, Cadastre minier, Direction générale de Saemape et des services provinciaux…), et d’autres parts, les ordres des missions des bureaux concernés pour borner les carrés miniers.
Or, la coopérative La Colombe elle, se serait imposée dans les périmètres de Liza Mining, en violation flagrante des lois régissant les mines en RDC, au point d’arriver à construire son usine semi-industrielle dans le carré minier de Liza Mining. On accuse le directeur de cabinet de la ministre Antoine Nsamba d’en être pour beaucoup dans ce conflit de dispute des carrés miniers qui prévaut actuellement dans ces mines de Faradje.
La coopérative Liza Mining encadre les exploitants artisanaux, donc des nationaux tandis que la coopérative La Colombe serait tenue par des expatriés tanzaniens, zimbabwéens, ougandais. Et face à l’incompréhension entre les deux parties entretenue à dessein pour des causes inavouées, la société civile de Waliza dirigée par Dieudonné Akondagozia, appelle les autorités compétentes à départager vite les deux coopératives afin de sauvegarder la paix sociale dans un centre de négoce réputé lieu de barbaries, de soulèvement et de justice populaire.
Déjà, les populations locales qui soutiennent la coopérative Liza Mining, projetaient deux journées villes mortes pour dire non à l’imposture de La Colombe et exiger aux autorités compétentes la désinstallation de son usine semi-industrielle érigée dans une zone d’exploitation artisanale couverte par des titres légaux d’une coopérative des nationaux.
