Le chef de secteur de Kibali, Dieudonné Surur veut maladroitement faire des journalistes de Durba, en territoire de Watsa, ses boucs-émissaires alors que ces derniers n’ont fait que leur travail d’informer.
Tout part de l’annonce par le Redoc de l’Agence nationale de renseignements (ANR/Haut-Uele) à la presse d’Isiro, de l’escroquerie d’une bagatelle somme d’un million USD dont ce chef de secteur de Kibali venait d’être victime de la part d’un certain Samuel Ekanga, se réclamant petit frère du vice-premier ministre de l’Intérieur, dans un deal d’érection de son entité en chefferie. L’information ainsi formalisée par la cellule de communication du gouverneur Christophe Baseana Nangaa, est exploitée par les médias locaux de Durba dans des émissions. Ce qui a suscité la colère du chef de secteur corrupteur escroqué.
« Nous journalistes à Durba ici, sommes dans le viseur du chef Dieudonné Surur. Lui et ses hommes cherchent à nous enlever et nous kidnapper pour avoir relayé dans nos journaux, et débattre dans les émissions cette question d’escroquerie de 1 million de dollars par le soit disant frère du VPM de l’intérieur, poutant une information relayée premierement par la cellule de communication du gouvernorat. Notre mal serait d’en parler sur nos ondes ici en territoire Watsa. Le chef a envoyé ses brigadiers avec son véhicule Toyota, marque Hilux pour nous arrêter dans nos radios respectives, malheureusement il n’a pas réussi sa mission. Ces gens ont réussi juste à arrêter notre consoeur Lucie Kaduruma de la radio Jambo FM Durba. Caleb Bodio qui est moi, Roméo Patient et Michel Pakomiso, sommes contraints de vivre maintenant en clandestinité craignant pour notre sécurité », alerte Caleb Bodio qui a contacté Scooprdc.net pour prévenir le monde entier.
Quant à journaliste enlevée, après avoir subi des tortures morales et insultes au chef-lieu du secteur, elle a été relâchée le soir. Non seulement que le chef Dieudonné Surur à promis à cette journaliste de fermer toutes les radios de la place, mais il a également proférer de menaces de mort.
« C’est moi le chef ici et ce secteur n’est pas le vôtre. J’ai le droit de faire de vous ce que je veux. Je peux vous faire du mal ou vous tuer », aurait-il menacé verbalement la journaliste.
Face à ces menaces qu’elle prend très au sérieux, l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC/Sous-section de Watsa, par la bouche de son président Joseph Tadri, prend l’opinion nationale et internationale à témoin sur la violation grave de la liberté de presse par le chef Dieudonné Surur, et prévient que si malheur arrivait ces jours à ces journalistes, c’est le chef de secteur de Watsa et son entourage immédiat qui en seront désignés responsables.