La population de la ville de Goma, en province du Nord-Kivu est descendue dans la rue ce mercredi 15 juin 2022. Plusieurs manifestants disent soutenir les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). Ils dénoncent le soutien du Rwanda et de l’Ouganda aux terroristes du M23, auteurs de l’insécurité dans cette partie du pays.
En effet, depuis tôt le matin, la ville s’est réveillée sous une vive tension. Toutes les couches de la population ont été visibles dans les coins stratégiques de cette ville volcanique. Et c’est en scandant des chants hostiles à l’égard du Rwanda et les rebelles du M23, des klaxons des motos, des banderoles en main accompagnées par la Police nationale congolaise de la ville pour assurer de l’ordre, que ces manifestants ont exprimé leur soutien à l’armée loyaliste du Congo.
Ces derniers ont débuté à la place dite Entrée président pour siéger à la grande barrière et enfin chuter à la petite barrière où on a enregistré un jet de pierres vers le Rwanda. Les manifestants voulaient se diriger vers le territoire de l’agresseur, mais ils ont été dispersés par des bombes lacrymogènes de la police congolaise.
« Les disperser, c’est protéger leurs vies. Au Rwanda, on peut les tuer. Ils peuvent être pris pour des mercenaires. Ça serait une invasion », a confié une source sécuritaire, évoquant la prudence.
Notons qu’aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée. La marche a été décrétée par la société civile forces vives pour soutenir les FARDC au front contre les terroristes M23 soutenus par le Rwanda et l’Ouganda.