Par Van Frédéric Tshilanda Katende depuis Kananga
L’obtention du diplôme d’Etat en République démocratique du Congo désormais soumise à une nouvelle condition de taille. Les élèves finalistes du secondaire devraient réaliser au moins 50 pourcent d’abord dans les branches principales des domaines scientifiques qu’ils suivent.
C’est une de grandes options levées sur proposition de l’Inspection générale de l’enseignement primaire, secondaire et technique dont la mise en œuvre est envisagée dès cette année.
L’inspecteur Général de l’EPST qui l’a annoncé depuis Kananga au Kasaï Central devant les cadres et gestionnaires de ce secteur au grand Kasaï réunis autour de leur ministre de tutelle, Tony Mwaba pour les états des lieux, a indiqué que c’est dans la perspective de l’amélioration de la qualité de l’enseignement au pays et la valorisation des titres scolaires.
» Pour obtenir le diplôme d’Etat à partir de 2022, le candidat à l’examen d’Etat doit réaliser 50 pourcents dans les branches principales. C’est-à-dire, vous faites par exemple la littéraire, si dans l’ensemble en tenant compte des autres cours vous avez 50 pourcent ou plus et que vous avez échoué en français, en latin et en philosophie qui en sont des branches principales, on ne vous décernera pas le diplôme. Pareil pour les autres orientations! », a insisté Jean-Jacques Odia Musungayi.
L’inspection Générale de L’EPST est désignée comme « bras séculier » dans le redressement du niveau de l’enseignement en République démocratique du Congo. Face à la dégradation de la qualité de l’enseignement prononcée dans ce pays, de nouvelles approches sont envisagées pour relever le défi.
En séjour à Kananga la semaine dernière dans le cadre de ses itinérances, le ministre de l’enseignement primaire, secondaire et technique, Tony Mwaba Kazadi a, avec les cadres de son ressort au grand Kasaï, passé au crible les problèmes de ce secteur. Il a exhorté ses interlocuteurs au sens de la responsabilité et les a invités à s’inscrire dans la dynamique de son autorité pour combattre les antivaleurs qui freinent selon lui, l’élan dans l’EPST.