Contrairement aux accusations teintées de jalousie et de mauvaise foi portées contre sa personne ainsi que sur sa gestion du secteur de la santé en RDC, le docteur Jean-Jacques Mbungani, ministre de la Santé publique, hygiène et prévention vient d’être élu administrateur titulaire du Fonds mondial pour la région de l’Afrique centrale et de l’Ouest. Ce, grâce à sa bonne réputation, notamment dans la gestion financière et aussi, son sens managérial dans la gestion de personnes et de structures de santé et de ce qui va avec.
En effet, cette reconnaissance tombe à point nommé, battant en brèche toutes les velléités orchestrées par ceux-là même, qui mettaient à mal l’administration de ce ministère, faisant croire qu’il était le parent pauvre de l’architecture gouvernementale. Hélas ! Ils ont été déçus. Non sans raison, car depuis sa prise de fonction, pour besoin de transparence de sa gestion, Jean-Jacques Mbungani avait invité « motu proprio », en date du 29 avril 2021 quelques jours seulement après son entrée en fonction, l’Inspecteur général des finances (IGF), en vue de solliciter de celui-ci, de diligenter une mission pour auditer la gestion financière des différents programmes sous sa tutelle.
Travailleur peu médiatisé, l’actuel ministre de la santé a su impulser une nouvelle gouvernance au sein de ce ministère combien stratégique pour un si grand pays que la RDC. Tenez, en moins d’une année à la tête du ministère, le docteur Jean-Jacques Mbungani a réussi à aligner quatre mille médecins restés nouvelles unités non payées pendant dix ans. Douze mille professionnels de la santé ont connu le même sort, bien que le processus se poursuive. Quoi de plus normal que les partenaires techniques et financiers lui fassent confiance comme c’est le cas avec son élévation au niveau africain, n’en déplaise aux aigris.
A l’actif de ce natif du Sud-Ubangi, il faut ajouter la construction des centres de santé et modernisation de certains hôpitaux généraux de référence, la remise des médicaments, équipements, matériels médicaux et engins roulants à travers le pays, la bancarisation de toutes les taxes, redevances et autres liés au Programme National d’Hygiène aux Frontières (PNHF), tout ceci constitue une preuve éloquente du changement incontestable voulu par les prestataires du secteur, à la grande satisfaction du Chef du gouvernement Jean-Michel Sama Lukonde et du Chef de l’État Félix Tshisekedi qui l’a souvent cité en modèle, d’après certaines indiscrétions du Palais.
C’est ici l’occasion d’affirmer que Jean-Jacques Mbungani a fait très mal à tous ceux qui s’enrichissaient de la fraude orchestrée savamment par certains responsables de ce même ministère, pour éluder ou minorer à volonté toutes les recettes pouvant provenir de ce secteur. D’où le sens de certains pamphlets lus ça et là contre celui-là même que le bailleur des fonds ont fait confiance au point de l’élever au rang d’administrateur titulaire du Fonds mondial pour la région de l’Afrique centrale et de l’Ouest. Félix Tshisekedi avait-il pas vu juste ?