Face au Rwanda : Il faut faire la trêve avec l’hypocrisie (Patrick Muyaya)

Dans l’émission Briefing presse sous forme d’une conférence de presse en direct sur la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC), lundi 30 mai 2022, Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement congolais n’a porté les gants pour qualifier le M23 d’un sous-traité du Rwanda pour faire la guerre la RDC dans sa partie orientale.

« Depuis que le président de la République Félix-Antoine est au pouvoir, il a privilégié la voix de la paix avec ses voisins. Mais cela n’est pas la naïveté parc que nous avons choisi la voie de la paix », a déclaré l’ancien journaliste de CEBS devant ses anciens confrères avant d’ajouter : « Nous voulons faire la paix avec le Rwanda ; mais nous savons que la paix est difficile du fait de notre passé. Mais malgré ce passé difficile qui a attiré des ennuis au président Tshisekedi auprès de sa population du fait qu’il avait appelé le président rwandais son frère,  le Rwanda abuse toujours de notre bonne foi.  Alors il faut qu’il nous dise : quel est son agence ? Quelle est la recette : la guerre. Mais il n’y a aucune guerre  qui ne se termine qu’à la table de négociation. Alors faisons l’économie du temps », déclare Patrick Muyaya qui demande au président rwandais d’être sincère et sérieux.

« Nous faisons la paix avec ceux qui veulent la paix. Pas d’agence caché avec des revendications fallacieuses », prévient Patrick Muyaya face au disque rayé du Paul Kagame sur les FDLR, mieux les Interhamwe, prétexte de ce dernier pour faire la guerre à la RDC », prévient le porte-parole du gouvernement congolais.

Dans la même lancée, à en croire les posts d’Abraham Lwakabuanga, ancien directeur de la presse présidentielle sur les réseaux sociaux, le président Tshisekedi dans le processus de médiation entre lui et Kagame entamé par  Sénégalais Mack Sall, a dit au Rwandais en face : « soit c’est la paix totale, soit c’est la guerre totale. Nous sommes préparés à tout ».  Message bien passé à un monsieur animé toujours par le sentiment pertinemment belliqueux, lequel a comme victime principale malheureusement les populations de deux pays.  

  • Bendélé Ekweya té

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