Parlement : Mboso bloque la convocation du Congrès !

Le Congrès qui devait se tenir ce lundi 23 mai 2022 au Palais du peuple, réunissant l’Assemblée nationale et le Sénat pour entériner le candidat juge de la Cour constitutionnelle pour le quota du Parlement, n’a pas eu lieu. Et pour cause, le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso qui devait conjointement signer la convocation de ces assises, s’est dérobée de cette obligation parce que voulant, apprend Scooprdc.net, tirer le drap de son côté.

En effet, le « Vieux Biden » n’aurait pas digéré que le sénat dirigé par le « Vieux Maradona » désigne le sénateur Louis Mbonga Magalu Engwanda comme membre de la Cour constitutionnelle en remplacement de feu juge Mongulu. Selon les informations parvenues au média en ligne, Christophe Mboso qui a monté les députés de l’Equateur contre Bahati, a porté son choix sur le député national Léon Mondole.

Une réunion du Regroupement des parlementaires du grand Equateur (REPEQ) s’est réuni hier dimanche 22 mai au restaurant de l’hôtel La fleur de l’honorable Kodoro,  avenue Busudjano 120, dans la commune de Kasavubu, réunion convoquée par José Engbanda avec comme ordre du jour : adoption de PV ; réponse au président du Sénat et divers.

Absent de Kinshasa, le sénateur Edouard Mukolo a écrit pour prévenir : « Ba ndeko du Grand Équateur, étant à Brazzaville depuis 2 jours, je ne saurai assister à la réunion du REPEQ ce dimanche à 13h ! Cependant je voudrais pour des raisons de vérité historique, vous donner la lumière sur le dossier de désignation des 3 juges constitutionnels par le Parlement ! La dernière désignation a été opérée par les 2 bureaux de l’Assemblée Nationale et du Sénat de commun accord (pour rappel sous la présidence respective de Aubin MINAKU pour l’AN et Léon KENGO Wa DONDO dont j’étais le 1er Vice-Président) : 2 par l’AN, et 1 par le Senat. Le choix de l’AN s’était porté sur BOKONA et MAVUNGU, et le Sénat avait désigné MUNGULU. Le candidat du Sénat étant décédé, il appartient au SEUL SENAT de pourvoir à son remplacement selon toute logique, afin de garder l’équilibre institutionnel ! Pour des raisons de justice, d’équité, et de complémentarité, l’AN ne peut revendiquer ce DROIT et cette prérogative de remplacement par SENAT de son candidat décédé ! Sinon nous aurons tous les 3 juges actuels exclusivement désignés par la seule Assemblée Nationale pour compte de notre Parlement bicaméral ! Nos 2 Chambres ne sont pas des RIVALES, mais les 2 Mamelles complémentaires et solidaires d’un même corps, le Pouvoir législatif ! Je prends à témoin le Président honoraire de l’AN Aubin MINAKU !

Wa bino ndeko Édouard MOKOLO wa MPOMBO »

Bien que cette explication du sénateur Mokolo wa Mpombo soit claire, Christophe Mboso aurait déclaré à qui veut l’entendre qu’il empêchera Bahati d’avoir un juge proche à la Cour constitutionnelle. Ce qui n’est pas logique parce que les deux juges qui siègent actuellement à la Cour constitutionnelle, Bokona et Mavungu, proviennent de l’Assemblée nationale.

  • Bendélé Ekweya té

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