Le gouvernement, l’hôtel de ville et le stade des martyrs : Les grands débiteurs insolvables de la REGIDESO à Kinshasa !

Manquer du courant électrique à Kinshasa, la population est déjà habituée étant donné qu’entre elle et la Société nationale d’électricité (SNEL), le courant ne passe pas du tout. Mais manquer de l’eau ressemble à un cauchemar pour plusieurs manages. Beaucoup préfèrent dormir dans l’obscurité, mais avoir de l’eau d’une façon permanente parce que l’eau c’est la vie, comme aiment si bien le dire les responsables de la Régie de distribution d’eau (REGIDESO).

Mais seulement, cette société qui fournit de l’eau aux robinets tant à Kinshasa qu’à l’intérieur du pays, peine à avoir les moyens de sa politique à cause de ses clients insolvables. Curieusement, parmi ces insolvables au niveau de Kinshasa, le gouvernement congolais figure au premier plan avec une ardoise de 230 millions USD à devoir à cette société.

L’Hôtel de ville dirigé par Gentiny Ngobila doit 15 millions de francs Congolais, soit 7,5 millions USD à la REGIDESO tandis que le stade des martyrs lui doit plus de 2 milliards de Francs Congolais, au moins 1 millions USD. Les dettes des autres abonnés s’élèvent à 160 milliards de francs Congolais, soit 8 millions USD.

Tous ces chiffres, soit un total de 246,5 millions USD, sont avancés par Jean-Bosco Muaka, le directeur provincial de la REGIDESO/Kinshasa qui intervenait sur Top Congo FM. Il a même annoncé des plaintes que les cabinets d’avocats de son entreprise vont déposer contre l’abattoir et le marché de la liberté.

Avec cette bagatelle somme si elle est payée, la REGIDESO n’aura pas besoin de miettes que lui apportent avec beaucoup de vantardise les partenaires extérieurs de la RDC pour soit acheter des intrants, ou pour réhabiliter ou étendre les stations de captage et de traitement. Dommage que ce soit le gouvernement lui-même et les autres structures étatiques qui tuent cette société d’une importance capitale dans le volet social par leur insolvabilité. Ce qui ne cadre pas avec la vision du président de la République.

  • Bendélé Ekweya té

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