Economie : Le FMI classe la RDC parmi les économies performantes d’Afrique !

Avec une croissance prévue de 6,1% à l’échelle mondiale en 2022, le Fonds Monétaire International (FMI) classe la RDC parmi les économies les plus performantes d’Afrique et estime que le décollage économique de ce pays est possible en observant cette embellie.

En effet, après la mauvaise passe des économies du monde pendant près de deux ans suite à la pandémie à Covid-19, le FMI estime que la croissance mondiale prévue pour 2022 serait de 6,1% et que la RDC fait partie des pays qui, en Afrique, pourront tenir cette croissance.

Oui, il est évident que depuis la fin de la pandémie et bien même avant, la RDC n’a pas trop souffert des effets négatifs de cette maladie, car le pire qui avait été annoncé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique, n’a pas eu lieu. Bien plus, la RDC n’a pas connu une inflation significative et qu’à côté de cela, les prix de ses principales matières premières d’exportation ont augmenté, à l’instar du cuivre, cobalt et les produits de la cassitérite.

Et pourtant, après un rebond en 2021, l’économie mondiale entrait dans une phase de ralentissement prononcé dans un contexte marqué par la menace de nouveaux variants de la Covid-19 et une montée de l’inflation, de la dette et des inégalités de revenus qui mettait en péril la reprise dans les économies émergentes, à en croire la Banque mondiale. A cet effet, il avait été prévu que la croissance mondiale ralentisse sensiblement, pour s’établir à 4,1 % en 2022 et 3,2 % en 2023, contre 5,5 % en 2021, sous l’effet de l’essoufflement du rattrapage de la demande et du retrait des mesures de soutien budgétaire et monétaire à travers le monde. Mais seulement, ces prévisions viennent d’être battues en brèche par une reprise soudaine de l’économie, ce, à l’échelle mondiale.

En RDC, les récentes recettes de l’État qui confirment cette reprise depuis le début de l’année 2022, n’ont pas laissé le FMI indifférent. Car celui-ci affirme sans ambages que le pays de Félix Tshisekedi a fait de prouesses et qu’il peut garder cette ligne de conduite pour assurer son décollage économique.

Cette embellie économique est tout de même ternie par des grèves à répétition exclusivement dans le secteur de l’enseignement. D’où, il revient aux économistes proches du chef de l’État congolais, de proposer à ce dernier de réformes courageuses pour qu’enfin les recettes mobilisées, servent effectivement à améliorer les conditions de vie de la population. Et c’est ici qu’il faut envisager une réforme institutionnelle, car c’est à ce niveau que l’État effectue de dépenses exorbitantes sans retour sur l’investissement. Dans ce cadre, l’on peut citer le Sénat, les assemblées provinciales, les gouvernements provinciaux etc.

  • Bendélé Ekweya té

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