Par Cedrick Moma
C’est dans le cadre de renforcer les capacités des acteurs du secteur de la protection de l’enfant et améliorer le travail de protection et d’assistance de tous les enfants y compris réfugiés, déplacés et de la communauté hôte que les assises de la formation sur la protection de l’enfant se sont tenues à Lubumbashi, dans le Haut-Katanga, du 25 avril au 29 avril 2022.
Axé également sur l’évaluation et la détermination de l’intérêt supérieur de l’enfant, cet atelier traduit l’engagement ferme de toutes les parties prenantes qui interviennent dans le secteur en question afin de renforcer les mécanismes d’identification et de suivi des enfants qui sont en situation de haut risque dans les communautés, et aussi renforcer en capacités techniques les partenaires du domaine de la protection de l’enfant en général et plus particulièrement de faire montre dans la détermination l’intérêt supérieur des enfants qui constituent la sève du développement du pays dans le futur.
Il a été également question qu’au cours de cette formation des acteurs œuvrant dans ce secteur de mettre en commun leurs réflexions centrées autour de la protection et assistance des enfants en situation de difficultés afin que ces derniers puissent retrouver et reconnaitre leurs droits et devoirs.
Intervenant pour la circonstance, madame Cathie Danielle Monnie, chargée de la protection à la sous-délégation du HCR dans l’espace Grand-Katanga basée à Kalemie, justifie cette initiative pour emmener les acteurs du secteur de la protection de l’enfant à s’intéresser à cette problématique, car souligne-t-elle que toutes les autres problématiques sont généralement abordées et on a tendance à laisser un peu aux oubliettes les enfants et on voudrait rappeler ici que les enfants sont des êtres à part entière qui ont des droits et des devoirs et leur protection devrait être l’une des matières pour les Etats, et tous les partenaires tant au niveau local qu’international, a-t-elle précisé.
Par la même occasion, Mme Cathie Danielle Monnie a que cette démarche est dans une bonne voie. « Nous voulions d’abord mettre sur le rail qu’est-ce que la protection des enfants, et nous avons mis en exergue les quatre principes directeurs repris dans la convention des droits des enfants qui sont notamment la non-discrimination, la participation, l’intérêt supérieur de l’enfant mais également le suivi et le développement de l’enfant. Nous avons mis ainsi tout le monde au même niveau sur ce premier point et nous avons mis l’accent sur ce qu’est la protection de l’enfant pour des activités, de prévention et de réponse en lien avec la négligence, la maltraitance, les abus et toutes formes de violences contre les enfants. C’est pour cela que nous sommes là et nous pensons qu’à l’issue de ces jours des travaux et d’échanges, nous devons arriver à escompter à terme pour mettre en place un panel de détermination de l’intérêt supérieur de l’enfant », a-t-elle indiqué au reporter de Scooprdc.net.
A ces assises, les participants ont manifesté leur intérêt de voir l’enfant être protégé et assisté par tout le monde au sein de la famille restreinte, de la communauté, de la nation. Ainsi, chaque acteur devra jouer un rôle très important pour la mise en œuvre de la protection de l’enfant dans l’ex-espace Grand-Katanga où vivent également des réfugiés urbains.
C’est dans cet élan que la sous-délégation au travers de sa section protection réaffirme son engagement à soutenir le renforcement ou la mise en place des systèmes complets de protection de l’enfance. Ce qui implique de fournir aux enfants à risque, un soutien ciblé, opportun, systématique et coordonné dans leur intérêt supérieur.