Amélioration du climat des affaires : les USA apprécient les efforts du gouvernement congolais

Le rapport américain publié à la fin de ce premier trimestre 2022 sur le climat d’investissement en RDC, apprécie les efforts de l’administration du président Félix-Antoine Tshisekedi.

En effet, le rapport souligne les domaines dans lesquels le pays de Félix Tshisekedi a amélioré les conditions locales d’investissement, ainsi que les obstacles restants qui peuvent entraver les opportunités pour les entreprises américaines surtout mais aussi d’autres. De ces faits, les sujets abordés comprennent l’ouverture à l’investissement, les systèmes juridiques et règlementaires, la protection des droits de propriété réelle et intellectuelle, le secteur financier, les entreprises publiques, la conduite responsable des affaires et la corruption. 

L’on note à titre exemplatif, que depuis son ascension au pouvoir en janvier 2019, le Président Félix-Antoine Tshisekedi a une attitude accueillante à l’égard des Investissements Directs Étrangers (IDE), notamment en provenance des États-Unis d’Amérique, souligne ce rapport et ce, suscitant de la part des milieux d’affaires, une plus grande ouverture et transparence. Au- delà de ce qu’en croient les septiques, le rapport cite la création de la Cellule du Climat des Affaires pour suivre l’amélioration de l’environnement économique et du climat des affaires en RDC, et assurer l’interface avec la communauté des affaires. Cela a permis, conclut le rapport, d’améliorer le mauvais classement de la RDC, qui se situe au 183ième rang sur 190 pays dans le rapport Doing Business 2020 de la Banque mondiale. 

Quant au secteur bénéficiant d’attractivité, le rapport cite les exportations de cuivre, de cobalt, d’or, de Coltan, de diamant, d’étain et de tungstène qui représentent plus de 95 % des recettes d’exportation de la RDC. Toujours pour les secteurs bénéficiant de ce bon climat des affaires, l’industrie des télécommunications n’est pas en reste, car très compétitive, elle a reçu des investissements importants. Le secteur de l’énergie a un grand potentiel, en particulier dans les sources renouvelables comme l’hydroélectricité et le solaire. Plusieurs brasseries et embouteilleurs, plusieurs grandes entreprises de construction et une production limitée de textiles sont actifs. 

Sur le plan financier, la RDC a bénéficié au mois de juillet 2020 auprès de l’Agence de notation Standard & Poor’s de la note « positive » à « stable » en raison des impacts probables dûs à la pandémie. Cependant, la RDC a fait preuve de résilience en 2020, car la récession mondiale n’a pas dévasté l’économie dépendante des matières premières aussi profondément que de nombreux économistes l’avaient prévu. 

 Alors que la Banque mondiale a prévu une récession de l’économie congolaise avec une croissance négative de son PIB de 3,5 % (pour la première fois depuis 2001), l’économie congolaise a déjouée ce pronostic en affichant une croissance de son PIB autour de 0,8 % en 2020 en raison du « dynamisme de l’activité extractive ».
En Janvier 2021, le gouvernement de la RDC est devenu éligible à la politique américaine de préférences commerciales dans le cadre de la loi sur la croissance et les opportunités en Afrique (AGOA), après une exclusion de 10 ans due à des préoccupations concernant les violations des droits de l’homme et la corruption liées au régime précédent, ce, pour 1.800 produits et pendant les 20 prochaines années.

Certes, il reste beaucoup à faire, bien que des lois protégeant les investisseurs soient en vigueur, le système judiciaire est encore lent à prendre des décisions ou à suivre la loi, ce qui permet à de nombreux litiges relatifs aux investissements de durer des années. La réforme du guichet unique de création d’entreprise, renforcement de la lutte contre la corruption, la réforme électorale, l’éducation primaire et l’amélioration de la collecte des recettes. Les USA ont reconnu par ailleurs que plusieurs secteurs de l’économie congolaise sont encore à pourvoir tels que les infrastructures (routes, ports, rails, aéroports, etc.)

Le rapport conclut par dire que les États-Unis sont très impliqués dans le soutien aux efforts de changement en RDC. Ils continuent à engager des discussions sur l’importance de la lutte contre la corruption, la lutte contre le blanchiment d’argent, et aussi sur la manière de promouvoir la concurrence et d’attirer les investisseurs américains.

  • Bendélé Ekweya té

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