Recouvrement forcé de l’impôt véhicule : Ngobila largue ses « chiens méchants » ce lundi 25 avril sur les artères de Kinshasa !

C’est parti ce lundi 25 Avril pour le recouvrement forcé de l’impôt véhicule et de la taxe de circulation routière sur toute l’étendue de la Ville-Province de Kinshasa, ont annoncé les autorités de la capitale kinoise.

Pour ce travail combien périlleux pour les agents de la Direction Générale des Recettes de Kinshasa (DGRK) qui seront sans doute accompagnés des éléments de la police nationale, il est clair que les usagers n’hésiteront d’opposer leur résistance au regard de l’état de routes à travers Kinshasa de Gentiny Ngobila, le successeur de Kimbuta, qui semble être dépassé par l’immensité du travail à faire dans cette mégalopole où vivent plus de 15 millions d’âmes : Chaussées trouées par-ci et par-là, manque d’éclairage public, manque d’eau, manque d’électricité, insalubrité, constructions anarchiques, des écoles et hôpitaux en état de délabrement avancé, pollution sonore, embouteillages, insécurité, la liste n’est pas exhaustive.

Alors qu’il fait l’objet d’une question orale avec débat du député Mike Mukebayi bien que rejetée par le président de l’Assemblée provinciale, le gouverneur Gentiny Ngobila devrait s’expliquer sur sa gestion de taxes sur les parkings avec les taxis, taxis-motos, taxis-bus et bus ; sa gestion des marchés Kinois et l’épineux dossier du marché central de Kinshasa dont les travaux prennent quasiment toute la législature sous le regard complice si pas coupable de Godé Mpoy, président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa. 

Or, pour la vignette des engins roulant à Kinshasa, certains experts estiment que Ngobila peut mobiliser jusqu’à 420 millions de dollars américains, rien que pour les voitures, mis à part les camions, les engins lourds, les bateaux etc.

Rendez-vous est donc pris pour ce lundi 25 avril. Usagers de la route et les patrouilles mixtes police-DGRK vont se mesurer. Et pas de surprise si le transport en commun surtout par taxi sera difficile. Ce qui fera une bonne affaire pour les anarchistes motocyclistes souvent sans permis de conduire ni plaque d’immatriculation.

  • Bendélé Ekweya té

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