SNEL/Nord-Kivu : Le directeur provincial Ferdinand Ntibaganira entre la vie et la mort !

C’est un SOS lancé par son jeune frère Désiré Ntiba Twagira. Ce dernier confirme ce vendredi 22 avril 2022 à Scooprdc.net que si rien n’est fait rapidement, son grand-frère de directeur provincial de la Société nationale d’électricité (SNEL) du Nord-Kivu, va mourir.

D’après son récit, son grand-frère Ferdinand Ntibaganira est sérieusement malade depuis deux mois et n’est pas visible dans la ville de Goma. Bien que les médecins qui l’ont consulté aient recommandé son transfèrement à l’étranger pour des soins appropriés, la SNEL ne bronche pas. Pourtant, ce haut cadre  a rendu des loyaux services, non seulement à la société, mais aussi à la nation, s’inquiète-t-il.

Drôle que cela puisse paraître, dans son calvaire, la concubine, mieux la femme de Ferdinand Ntibaganira avec qui il vit depuis la cassure pas officielle de son mariage avec son épouse légale et légitime, compte parmi ses bourreaux. Du nom de Gege Ikili, cette femme connue comme chanteuse chrétienne, séquestrerait son « mari » dans sa résidence située au numéro 074, quartier Les volcans dans la commune de Goma. L’accès y est interdit  à toute personne. Et toutes les tentatives de la famille du directeur Ferdinand Ntibaganira d’entrer en contact avec lui se sont soldées par un refus catégorique de Mme Gege Ikili.

Cet après-midi de vendredi 22 avril 2022, Désiré Ntiba Twagira confie à Scooprdc.net : « Nous sommes en ce moment à la résidence de mon grand-frère avec les éléments de la police qui ont eu le mandat de perquisition. Mais les agents de gardiennage commis à la résidence opposent résistance. Et cette résidence est fermée à clé. Nous ne savons pas si notre frère est encore vivant ou pas parce qu’il a disparu ça fait deux mois ».

Au fait, la famille du directeur Ferdinand Ntibaganira soupçonne Mme Gege Ikili de vouloir l’achever en le privant de soins médicaux, en vue d’hériter de tous ses biens. A la SNEL, elle demande d’agir vite pour sauver la vie de son haut cadre malade, et la police d’appliquer la force pour le soutirer de sa résidence de « captivité ». Il y a urgence !

  • Bendélé Ekweya té

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