Arrêtés par l’Agence nationale de renseignements (ANR) puis transférés à la prison militaire de Ndolo, le 4 avril 2022, dans l’affaire « François Beya », ancien Conseiller spécial en matière de sécurité du président de la République Félix Tshisekedi, accusé de fomenter un coup d’Etat, Claude Kidisho, son protocole, et Moussa, son beau-frère, ont été libérés samedi 16 avril par l’Auditorat général de FARDC qui instruit ce dossier au niveau préjuridictionnel.
Sur ces libérés, apprend Scooprdc.net, le haut parquet militaire n’a trouvé aucun indice de leur implication dans la présumée déstabilisation des institutions de la République dont on reproche à l’ancien Conseiller spécial en matière de sécurité du président Fatshi. Mais trois de ses collaborateurs restent encore détenus : son parsec Guy Vanda, son chef protocole le colonel Cikapa et son garde de corps JP Kalenga. A ses proches de Fantômas à Ndolo, il faut ajouter la colonel Lily Tambwe, commandante de la Police Mont-Ngafula.
A cette dame, l’ANR reprocherait d’avoir laissé ou autorisé l’installation d’un sous-Ciat à l’entrée de la ferme de François Beya situé à Mitendi. Les policiers de ce sous-Ciat s’entraineraient pour une action obscure. Mais selon les informations parvenues au média en ligne, ce poste de la Police a été installé sous Joseph Kabila, beaucoup d’année avant que Félix Tshisekedi n’arrive au pouvoir et il a joué un grand rôle dans l’éradication du banditisme armé, mieux du phénomène coupeur des routes à la frontière entre la ville de Kinshasa et le Kongo central, ainsi que du phénomène kuluna. A l’époque, rapporte-t-on encore à Scooprdc.net, François Beya n’était que directeur général de la Direction général de migrations (DGM).
Aussi, il n’y a pas que la Police qui a été installée à l’entrée de la concession de François, il y a également une chapelle qui y a été construite et qui est dirigée par un abbé détaché pour dire la messe en faveur des habitants de ce coin. Ce n’est pas tout, dans cette concession est aussi érigé un orphelinat déjà bien équipé et prêt à recevoir les orphelins qui seront recrutés par les religieuses. Il ne reste que l’adduction d’eau pour qu’il soit opérationnel.
Avec le relâchement de Claude Kidisho et Moussa, la lucidité et le faire parler correctement le droit dont déjà fait montre l’auditeur général des FARDC, le général Lucien-René Likulia Bakumi, rassurent les pro-Beya quant à l’issue heureuse de cette affaire dont les indices de culpabilité palpables à sa charge, estiment-ils, font véritablement défaut. Dossier à suivre !