Pour avoir dénoncé la séquestration et la maltraitance dont il a été victime dans les locaux de l’Inspection générale des finances (IGF) le 14 mars dernier alors qu’il répondait à une invitation administrative de cette dernière, l’armée numérique recrutée et déployée par l’IGF Jules Alingete ne cesse à longueur de journées, de vilipender le professeur Eddy Mwanzo, directeur de cabinet du ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), Tony Mwaba, alors que ce dernier n’est impliqué ni de près, ni de loin dans cet imbroglio orchestré par l’ancien fiduciaire des indo-pakistanais.
Si certains médias recrutés par le metteur en scène Alingeti n’hésitent pas un seul instant de porter atteinte à la présomption d’innocence rien que parce que le super flic ou mieux l’inspecteur « Derrick » a tweeté, il est tout de même regrettable de constater que même des avocats, se font recruter pour cette sale besogne. Non sans raison, car lorsque l’on lit distinctement le nom du cabinet recruté, le nom du plaignant et ceux des accusés, dans une plainte très atypique vendue à outrance aux internautes sur les réseaux sociaux par son auteur et ses complices, l’on sent de la manipulation dont a été l’objet et le cabinet recruté et le soit disant plaignant.
En effet, la plainte du cabinet « Bokuma Joseph » au nom d’un certain établissement dénommé GRADECO qui a saisi le procureur général de la République au sujet d’un délit qu’aurait commis le dircab de Tony Mwaba, le professeur Eddy Mwanzo et consorts, a volontairement ou involontairement exposé au grand jour le caractère machinalement expiatoire de ce natif de la Mongala dans un conflit qui oppose d’une part l’IGF au ministre Tony Mwaba, d’autres parts les caciques de l’UDPS au ministre et enfin, les mécontents du cabinet de l’EPST au ministre Mwaba à cause de la nomination d’un non-Kasaïen comme directeur de cabinet.
Machination, dit-on, non sans raison, car d’après les toges noires qui se sont confiées à Scooprdc.net, c’est une première de voir une plainte adressée au Parquet, comporter une longue ampliation partant du Président de la République, en passant par le premier ministre et le ministre de la justice, pour chuter par l’IGF Jules Alingete. De quoi se poser moult question sur la motivation de cette plainte du cabinet Bokuma Joseph au nom de son client GRADECO…
La cible dans cette requête médiatisée à outrance dont plusieurs mains noires sont derrière, est sans doute le directeur de cabinet Eddy Mwanzo. Mais difficile de l’avaler d’autant plus que plusieurs questions méritent d’être posées : le professeur Eddy Mwanzo a-t-il été notifié comme ordonnateur des dépenses du ministère pour être ainsi injustement mêlé dans cette plainte ? Le plaignant « GRADECO » au nom de qui les avocats ont écrit au procureur pour faux en écriture et usage de faux, peut-il sortir un élément qui prouve qu’il a été contacté par le professeur Eddy Mwanzo ? Enfin, l’IGF qui alimente cette polémique, peut-elle brandir un seul ordre de mission en rapport avec le tournoi dont il est question où aurait pris part le professeur Mwanzo ?
D’ores et déjà, les réponses sont connues d’autant plus que pendant que le tournoi scolaire panafricain est organisé, Eddy Mwanzo est encore conseiller juridique du cabinet. Son élévation au rang de Direcab qui lui attire des ennuis et animosité et à l’UDPS et au cabinet à 80% constitué de Kasaïens, est intervenue par après. Pourquoi le mêle-t-on alors dans cette affaire ? Pourquoi donc cet acharnement de l’IGF Alingete sur quelqu’un qui n’a fait que réclamer ses droits par lui bafoués ? Tout observateur ne cherchant pas du sensationnel, se rendra compte d’emblée que le professeur Eddy Mwanzo n’est que victime d’un acharnement, après la dénonciation de sa séquestration par Alingete (Lire l’article de Scooprdc.net : ESPT : La lettre du professeur Eddy Mwanzo qui fâche Alingete !).
Puisqu’il a cité nommément le professeur Mwanzo dans sa plainte en qualifiant l’acte d’accusation également dans celle-ci, l’établissement GRADECO devra s’assurer de détenir les éléments de preuve contre ce professeur de droit et avocat de surcroît. Sinon, aux termes de l’article 76 du code pénal, le plaignant peut facilement prendre la place de l’accusé dans ce qu’on qualifie de dénonciation calomnieuse. C’est ce que l’on appelle « retour de la manivelle ».