Dans sa tradition de tenir après chaque trimestre une conférence de presse dans le cadre de redevabilité, Mark Bristrow, président et CEO de la société Barrick dont Kibali Gold Mine (KGM) est filiale, ne s’est pas dérogé de cet exercice. Dans sa conférence de presse, jeudi 24 mars 2022 à l’hôtel Memling de Kinshasa, la 45ième depuis l’existence de KGM, M. Bristrow a déclaré que « la plus grande mine d’or d’Afrique, Kibali, a bien démarré l’année 2022 et est en passe d’égaler sa production de 2021 cette année ».
Pour le président et CEO de Barrick, Kibali a atteint des résultats clés au cours du premier trimestre en cours. « La production conséquente du T1 (premier trimestre) permet à Kibali de rester sur la bonne voie », s’est-il réjouit avant d’ajouter : « Notre vision est d’être l’entreprise minière aurifère la plus valorisée au monde en trouvant, développant et exploitant les meilleurs actifs avec les meilleures personnes pour offrir les meilleurs rendements, sur base durable, à nos propriétaires et partenaires. Nous nous engageons à collaborer avec les pays et les communautés qui nous accueillent pour transformer leurs ressources naturelles en avantages tangibles et en prospérité mutuelle ».
Pour Mark Bristrow, le pari gagné au cours de ce premier trimestre de 2022, c’est la signature du Cahier des charges avec les communautés environnantes pour formaliser leur rôle dans l’identification et la supervision de l’investissement de la mine dans les projets de développement communautaire.
« Une entreprise minière dont la gestion est transparente comme KGM en RDC, n’existe pas », s’est vanté le président et CEO de Barrick en indiquant qu’à ce jour, l’investissement de KGM a atteint 4 milliards USD sous forme de redevances, taxes et permis, infrastructures et développement communautaire, salaires et paiements aux fournisseurs et entrepreneurs locaux. Ce qui a créé, selon lui, une économie régionale florissante.
« La mine est entrée en production en 2013 et a encore aujourd’hui plus de 10 ans de durée de vie devant elle, avec des réserves minérales prouvées et probables totales, en 2021, de 83Mt à 3,60g/t pour 9,6Moz2 d’or, avant d’envisager des extensions aux gisements connus et de nouvelles découvertes », garantit Mark Bristrow.