Parc national de la Garamba : Kibali Gold Mine compte réintroduire 50 rhinocéros blanc !

La société Kibali Gold Mine, filiale du géant aurifère Barrick, qui exploite de l’or dans le Haut-Uélé, ambitionne peupler le parc national de la Garamba de 50 rhinocéros blancs. L’annonce a été faite par Mark Bristrow, président et CEO de Barrick au cours de la 45ième conférence de presse trimestrielle de Kibali Gold Mine (KGM) tenue à Kinshasa le jeudi 24 mars 2022.

« En plus du soutien continu de Kibali aux mesures de conservation dans l’un des principaux parcs nationaux de la RDC, African Parks et Barrick envisagent de réintroduire le rhinocéros blanc dans le parc national de la Garamba. Dans ce qui sera le plus grand exercice en son genre, le plan envisage la relocalisation d’environ 50 rhinocéros blancs à Garamba, créant un nouveau groupe de population qui est essentiel dans le plan à long terme de protection de cette espèce. Conformément à la stratégie de développement de Barrick, la mine a également amorcé le projet ‘’Alliance Garamba’’ en partenariat avec l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) », a déclaré le numéro 1 de Barrick. 

L’acquisition de ces bêtes, espèce rare comme l’Okapi, toutes deux ne retrouvables en RDC que dans ce parc de la Garamba, rentre dans le cadre de l’investissement de KGM dans l’avenir de la Biodiversité de l’Afrique. Ces 50 rhinocéros proviendront de l’Afrique du sud, une fois le processus de leur achat et leur rapatriement terminé avec les autorités congolaises, a fait savoir Mark Bristrow sans vouloir relever le prix de cet achat.

En faveur toujours du parc national de la Garamba, la société Barrick à travers sa filiale KGM au Haut-Uélé, maintient son appui notamment par la pose de colliers sur les éléphants, c’est-à-dire la prise de 15 nouveaux colliers, la remise à neuf de 11 anciens colliers, des frais de connexion par satellite et des frais de vétérinaires. A ce point, Mark Bristrow se réjouit du fait que grâce à cette identification des pachydermes, leur extinction due au braconnage ait sensiblement baissé.

Dans cet appui du parc national de la Garamba, il y a aussi, en ce qui concerne la gestion de la végétation, l’éradication des plantes exotiques envahissantes qui éliminent l’espace pour la croissance des plantes indigènes ; et la conservation des carnivores par l’achat de 5 colliers GPS à déployer sur les lions.

  • Bendélé Ekweya té

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