Alors que s’ouvrait la 1ère Conférence internationale sur la gestion des risques des volcans des Virunga, samedi 19 mars dernier, une capture d’un tweet dont l’auteur a pris soin de couper son nom pour ne pas être découvert, circulait dans les réseaux sociaux pour donner une mauvaise image à ces assises. Ecrit évidemment avec quelques fautes de Français, ce tweet adressé principalement au président de la République et au premier ministre, stipulait : « Nous informons à S.E.M le président de la république @fatshi13 et au PM @LukondeSama que les experts de OVG ne sont pas invités à cette conférence qui parlerait des volcans de Virunga, alors que l’OVG est mieux place pour le faire @BestineKazadi @MicheeMulumba @central_sage ».
A la question sur cette accusation dans une interview exclusive qu’il a accordée à Radio Okapi, laquelle a été diffusée dans la matinée de ce mercredi 23 mars 2022 comme invité du journal, le ministre de la Recherche scientifique et innovation technologique, Me José Mpanda, a eu à bien encadrer les éternels insatisfaits et aigris agents de l’Observatoire volcanologique de Goma (OVG). « Pour ce tweet qu’il y a eu, moi je ne peux pas amener les infirmiers, les dactylographes, les secrétaires, les gens qui n’ont rien à avoir avec la volcanologie, aller faire une discussion scientifique avec les autres vulcanologues du monde. Ça sera insensé, ça va être irresponsable pour moi. Ceux qui ont tweeté sont des infirmiers, des dactylographes de bureaux qui ne peuvent pas aller faire la discussion internationalement scientifique avec les scientifiques du monde pour arriver à trouver des réponses à la gestion du volcan », a répondu Me José Mpanda en déplorant le nombre pléthorique d’agents à l’OVG.
« Les observatoires du monde qui existent dans les pays où il y a des volcans, il n’y a jamais eu une pléthore comme il en existe ici. En 2019, j’ai trouvé plus de 317 agents alors que dans d’autres centres, par exemple au Japon, il y en a que 8. En Egypte, il y en a que 13. Ici, il y a une pléthore de 340 occasionnée par nous les politiciens », a déploré Me José Mpanda.
Bien avant l’interview, dans sa descente au siège de l’OVG, le ministre de la Recherche scientifique n’a pas manqué de mettre en garde ceux des agents trouble-fête qui tentent de politiser l’OVG, dont la plupart d’ailleurs ne travaillent pas du tout, mais bénéficient de la sueur des autres.
Du reste, pour cette conférence sur la gestion des risques des volcans des Virunga qui s’est clôturé en beauté le lundi 21 mars dernier et à laquelle ont participé les vrais expert en volcanologie de l’OVG, le ministre de la RSIT se dit dans l’interview avec Radio Okapi, très satisfait du fait que, non seulement que les objectifs assignés à la dite conférence ont été atteints, mais aussi que la RDC sera désormais membre de l’Association internationale de volcanologie et chimie de l’intérieur de la terre dirigée par le Français Patrick Allard qui a pris activement part à cette conférence de Goma, la première du genre depuis que les volcans des Virunga crachent du feu sur la ville de Goma et le territoire de Nyirangongo.