Dans une lettre de trois pages adressée à Jules Alingete, vendredi 18 mars 2022 par Eddy Mwanzo, directeur de cabinet du ministre Tony Mwaba en charge de l’enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), ce professeur de droit s’indigne du comportement et surtout de nouvelles méthodes quasiment illégales mises en place par l’IGF pour mener ses enquêtes, au point de l’avoir pris en otage pour une divergence de vue, dans la gestion de 400.000 USD reçus du Trésor public pour organisation du premier championnat d’Afrique interscolaire gagné par la RDC, il y a de cela un mois passé.
En effet, dans cette correspondance, Eddy Mwanzo met à nu les incohérences et le caractère acharné de la mission diligentée par Alingete. Tenez par exemple, pour une compétition qui était censée commencer le 19 février pour finir le 20 février 2022, Jules Alingete avait déjà élaboré un ordre de mission à cet effet en date du 18 février, soit un jour avant même que la compétition ne commence pour une descente au Ministère dès le 21 février, exigeant aux collaborateurs, toute affaire cessante de justifier le fonds de ces 400.000$ alors que les manifestations liées à cette compétition n’avaient pris fin que ce 21 février à 3h30′ du matin.
Le 14 mars dernier, sur invitation de l’IGF reçu au cabinet du ministre à 11h 45′ alors que l’IGF Alingete avait marqué l’heure de la rencontre à 10h30′, ce dernier s’est permis de séquestrer le directeur de cabinet de Tony Mwaba toute la journée jusqu’à l’intervention d’un haut magistrat, contacté par la victime de Jules Alingete.
Ce regret et alerte donnés une fois de plus et cette fois-ci par un professeur des universités, doit interpeller les décideurs avant que le « super flic financier » ne commette pire.
Et que dire des nouveaux moyens mis en place par l’IGF pour communiquer à savoir Tweeter, Facebook, Linkedin etc., sans oublier « ses chiens bergers » de la presse dont les pattes sont gracieusement graissées pour mordre quiconque s’attaque à lui ? Où place-t-on la présomption d’innocence et le respect dont jouissent les dépositaires de l’autorité publique !
Dans sa lettre, le professeur Eddy Mwanzo reconnaît volontiers le travail de l’IGF à qui il demande tout simplement de ne pas outrepasser ses prérogatives, ni usurper les compétences qui ne sont pas siennes pour la bonne marche de l’Etat de droit et la réussite de la vision du Chef de l’État, Félix Tshisekedi.
Pour de propos irrévérencieux tenus contre le Chef de l’État, à en croire la lettre du dircab, c’est à coup sûr un excès de colère due au passif qui existerait entre le professeur Tony Mwaba et Jules Alingete, tous deux, collaborateurs de Fatshi sur qui il compte.