L’un est pasteur et chantre gospel, l’autre chantre gospel. Le premier a fait l’objet d’un scandale sexuel avec la nommée Eliane Bafeno ; la seconde avec Mike Kalambay.
Se plaignant sur un complot qui se tramerait contre lui et qui serait commandité par un serviteur de Dieu dont il a gardé l’anonymat, Moïse Mbiye a prétendu posséder des enregistrements sonores de ce complot et promis de les diffuser avant de se raviser, et pour cause : « je ne publie pas ces documents pour préserver l’intérêt de l’Eglise Corps du Christ », explique-t-il. En revanche, en publiant les vidéos de son aventure avec Mike Kalambay, la chanteuse gospel Zawadi a déclaré : « je l’ai fait pour préserver l’Eglise Corps du Christé.
On peut donc constater que pour l’un, cacher les preuves compromettantes pour un serviteur de Dieu c’est préserver l’Eglise Corps du Christ alors que pour l’autre, la façon de préserver »le corps du Christ » c’est de dénoncer les bévues en publiant les preuves contre ceux qui se présentent comme serviteurs de Dieu mais qui, en réalité sont des moutons noirs à la chaire.
Mais ce que les deux chantres gospel ignorent est que ni l’un ni l’autre ne font partie de l’Eglise Corps du Christ, et ne peuvent prétendre préserver ses intérêts car ayant été eux-mêmes causes de la chute dans la foi de plusieurs chrétiens. l’Eglise Corps du Christ est censée rassembler les personnes pieuses, qui se sont sanctifiées pour être dignes de faire partie du royaume de Dieu. Elle est spirituelle et non physique et regroupent les âmes unies par les mêmes croyances, pures et fidèles aux principes divins, ne se connaissant forcément pas ni ne fréquentant nécessairement pas la même organisation ; des chrétiens scellés du Saint-Esprit, que Seul Dieu est capable d’identifier.
Reconnaissant « les arbres » Moïse Mbiye et Zawadi par leurs fruits, nous ne pouvons que penser qu’ils n’en font pas partie. Les intérêts que les deux peuvent préserver sont ceux des églises de réveil où ils sont « fonctionnaires » et qui sont en train de tomber dans la disgrâce l’une après l’autre.