Par Isaac Komboli
Une forte tension a été observée ce samedi 12 mars 2022 dans le territoire de Bosobolo. Pour cause, un malaise qui s’est emparé de la jeunesse de ce territoire du Nord-Ubangi qui accuse le Fonds Social de la République (FSR) d’avoir écarté, selon elle, injustement tous les candidats issus de cette contrée lors du recrutement des agents de terrain qui a eu lieu dans les territoires qui composent cette province.
En effet, dans la province du Nord-Ubangi, le FSR avait procédé au recrutement des agents de suivi terrain et de points focaux dans les territoires de Bosobolo, Yakoma et Mobayi-Mbongo. Mais après les mises en place intervenues consécutivement à ce recrutement, les jeunes de Bosobolo n’ayant pas trouvé leur compte, crient à la marginalisation et accusent les responsables du FSR de les avoir mis de côté au profit des ressortissants d’autres territoires de cette province qui eux, n’ont admis aucun ressortissant de Bosobolo.
« Nous, dans notre territoire de Bosobolo, nous avons fait un constat amer par apport au problème du Fonds social qui est entré dans tous les territoires, mais dans notre territoire, on nous a importé des agents pour venir travailler dans le territoire de Bosobolo au moment où il y a aussi des intellectuels dans ce territoire. C’est cela notre regret, au mois de décembre passé, il y avait une offre et nous avons postulé en ligne comme avait insisté le Fonds social, maintenant au mois de mars, nous avons vu d’autres figures qui viennent de Gbadolite et parmi les recrues, il y a aucun originaire de Bosobolo comme agent de suivi terrain, et de l’autre côté, il y a que trois points focaux qui sont sélectionnés. Nous sommes vraiment très déçus, car lorsque le Fonds social avait travaillé dans les territoires de Mobayi-Mbongo, Yakoma et la ville de Gbadolite, personne de Bosobolo n’avait été recrutée, alors pourquoi pour une offre se voulait locale, qu’on ait ceux qui viennent d’ailleurs« , s’en est plaint Éric Batikabi, président du Mouvement des jeunes de Bosobolo.
Eduard Totenago, administrateur du territoire de Bosobolo quant à lui, affirme avoir été saisi par les jeunes au sujet de ce problème. Et pour calmer la situation, il a promis de convoquer une réunion d’urgence du comité de sécurité locale en vue de statuer sur le dossier. En outre, cette autorité territoriale appelle les jeunes au calme, attendant le réajustement de la liste des retenues qui sera publiée dans les prochains jours, leurre ou réalité ? Dossier à suivre !