Si les loups ne se mangent pas entre eux, à Mbandaka, chef-lieu de la province de l’Equateur, ils se dévorent jusqu’à croquer les os. Non sans raison, la journaliste Junie Ngbanzo, chef de service à la RTNC/Mbandaka a été arrêtée le lundi 07 mars au parquet près le Tribunal de paix à partir de 15h00, avec l’un de ses confrères techniciens, suite à une plainte de leur chef hiérarchique, la sous-directrice Etaka Bolumbu, au motif que Junie Ngbanzo l’aurait insultée au cours d’une discussion liée à la programmation des éditions du journal. Ce que les deux interpellés ne reconnaissent pas. Ils ont été relâchés à 21h00 après avoir payé 300.000FC.
On croyait que c’était un incident dû à une incompréhension qui est passée. Mais hier vendredi 11 mars, ils ont comparu devant le procureur près le Tribunal de paix de Mbandaka et l’examen du dossier doit se poursuivre lundi 14 mars.
Le comportement de sa consœur Etaka Bolumbu est contraire à la déontologie de la presse qui recommande solidarité entre journalistes et qui exige toute résolution entre confrères ou consœurs devant le Tribunal des pairs. Comment une journaliste peut amener sa consœur en justice pour des discussions au sein de la rédaction, comme les font les politiciens ?
Bien plus, comment la hiérarchie de la RTNR/Mbandaka peut laisser deux journalistes se déchirer devant la justice pour une question qui peut être réglée par une procédure administrative ?
Les journalistes dans leur ensemble espèrent que la Direction Générale de la RTNC va se ressaisir à temps pour que ce petit différend rédactionnel soit résolu. Aussi, il faudra que la Commission de disciple et d’éthique de l’UNPC/Mbandaka se saisisse vite de ce dossier pour laver l’opprobre qui est en train de couvrir la profession.