Pendant 10 jours, soit du 08 au 10 mars 2022, la Cellule nationale des renseignements financiers (CENAREF) s’est déployée dans le Lualaba, le Haut-Katanga et le Nord-Kivu en vue d’outiller les habitants de ces trois provinces sur les textes de lois devant leur permettre d’avoir la même compréhension sur la lutte contre blanchiment des capitaux et le financement de terrorisme. En effet, c’est autour d’un atelier d’évaluation nationale des risques de blanchiment des capitaux que la CENAREF compte sensibiliser un plus grand nombre de la population congolaise sur ce risque qui reste imminent pour la RDC, surtout que le pays court le risque d’être inscrit sur la liste noire du GAFI.
En 2018, la RDC a été évaluée par le groupe d’actions contre le blanchiment d’argent en Afrique centrale. Cette évaluation avait porté sur le contrôle de la conformité de son cadre juridique et institutionnel et le contrôle sur le niveau de l’efficacité de son dispositif de lutte contre blanchiment des capitaux.
Il a été dégagé que la conformité de la RDC aux standards internationaux posait des sérieux problèmes et que son dispositif de lutte contre le blanchiment des capitaux n’était pas efficace. L’amélioration de son dispositif était l’une des recommandations des évaluateurs, parmi les actions prioritaires à mener.
Voilà qui a constitué un défi à relever pour secrétaire exécutif de la CENAREF, Adler Kisula. Mais seul, il ne pourra rien. D’où la CENAREF fait appel à chaque Congolais pour qu’il ait la responsabilité de dénoncer et de décourager les blanchisseurs qui viennent jeter de l’argent sale en RDC.