La République démocratique du Congo est devenue éligible pour participer dans tous les organes de la Commission africaine de l’énergie nucléaire (AFCONE). Cette annonce a été faite le 24 février dernier au ministre de la Recherche scientifique et innovation technologique, Me José Mpanda Kabangu, par l’Ambassadeur de la RDC en Ethiopie et représentation permanente près de l’Union africaine, Jean-Léon Ngandu Ilunga.
En effet, pour avoir ratifié le Traité faisant de l’Afrique une zone exempte d’armes nucléaires (Traité de Pelindaba), la RDC s’est rendue éligible à participer dans tous les organes de cette institution AFCONE, et en conséquence de présenter sa candidature comme membre de cette institution.
Selon les critères édictés pour ce poste, la RDC devra présenter un scientifique avec le diplôme de docteur en physique nucléaire qui a une expérience minimum de 10 ans au sein du Centre Trico, haut lieu national d’expertise dans ce domaine. Cette charge de sélectionner les candidats revenant au Ministère de la Recherche scientifique et innovation technologique, voilà qui a fait que Me José Mpanda Kabangu aille déposer ce mardi 08 mars 2022, deux candidatures auprès de son collègue de l’Intégration régionale, Didier Mazenga, ayant la charge de la gestion des questions générales entre la RDC et l’Union africaine. Il s’agit des candidatures des professeur Lufungula et Ekoko Gratien.
Il revient au ministre de l’Intégration régionale et au premier ministre, sur base des CV de ces deux candidats, d’en sélectionner un qui devra représenter la RDC à cette structure. Le dépôt de cette candidature doit impérativement se faire au plus tard ce 10 mars 2022.
Après avoir réceptionné les dossiers, le ministre Didier Mazenga a pris langue avec les deux postulants à qui il a promis de transmettre rapidement leurs dossiers auprès du premier ministre Sama Lukonde pour examen final. C’est à ce dernier que revient la décision finale du candidat à sélectionner
D’après le ministre José Mpanda, l’importance pour la RDC, un pays doté d’un grand potentiel nucléaire, de siéger dans cette commission, tire sa pertinence en ce que, primo, elle prendre dès lors part au concert des décideurs de la politique régionale faisant de l’Afrique une zone exempte d’armes nucléaires ; secundo, elle devient d’officie bénéficiaire de fonds et appuis techniques liés à la non-prolifération et désarmement nucléaires.
Il sied de noter que la candidature sélectionnée entre les deux professeurs ci-hauts cités et envoyée à l’Union africaine, sera traitée le 21 mars prochain.