Cela fait un mois et trois jours ce mardi 08 mars 2022 depuis que François Beya dit Fantômas, le désormais ancien conseiller en matière de sécurité du président de la République Félix Tshisekedi, est détenu à l’ancien immeuble de l’UZB (Union zaïroise de banques) devenu le QG de l’Agence nationale de renseignements (ANR). Selon les indiscrétions des certaines barbouzes, sources fiables de Scooprdc.net, François Beya aurait refusé la proposition lui faite de retourner chez lui pour être en résidence surveillée et commencer à venir se présenter chaque fois à l’ANR.
« Au lieu des aller-retour à tout moment, terminez une fois pour toutes ce dossier quand je suis là », aurait-il dit à Jean-Hervé Mbelu, l’administrateur de l’ANR. Toujours selon les sources de ce service d’intelligence, le dossier Beya est vide, s’il faut emprunter les termes des juristes. En effet, les perquisitions effectuées et à ses bureaux officiel et privé et à sa résidence, n’ont produit aucun indice lié à un quelconque coup d’Etat. Pas même un simple revolver pour sa propre sécurité n’a jamais été trouvé.
Les sources du medias en ligne à l’ANR précisent que lorsque la hiérarchie a arrêté la stratégie d’aller jeter des armes dans sa ferme pour l’inculper, deux camps se sont dessinés parmi les barbouzes congolaises. « Une telle démarche nous allons la dénoncer à la presse », ont déclaré certains courageux parmi les agents qui ne voulaient pas voir un innocent sacrifié pour une raison non juste.
Étant une personnalité moins conflictuelle ayant propulsé beaucoup d’agents pendant plus de ses quarante ans de carrière à l’ANR tout comme à la DGM, Fantômas a moins d’ennemis parmi les sécurocrates. La plupart se serait opposée aux méthodes sournoises que la haute hiérarchie de l’ANR ayant peiné pendant un mois à donner ne fût-ce qu’un seul indice tangible et palpable de coup d’État, s’emploierait d’utiliser maintenant. Elle serait en train, rapporte-t-on à Scooprdc.net, de colporter des preuves face au refus de François Beya d’être en résidence surveillée, pour le transférer devant un juge en vue d’un procès. Une façon pour l’ANR noyée dans la honte de se débarrasser de cette patate chaude entre ses mains…
Toujours d’après les sources ANRiennes de Scooprdc.net, Jean-Hervé Mbelu serait embarrassé dans ce dossier loin d’un coup d’Etat dont la vraie motivation et la vraie justification seraient le dossier compromettant et scandaleux de 20 millions USD de la mine d’or de Zani Kodo, située dans la province de l’Ituri, dans lequel plusieurs personnes autour du président Felix Tshisekedi sont impliquées, notamment son conseiller privé Bifor Biselele.
En effet, dans ce dossier scandaleux, un long bras avec une main noire qui passe par l’épaule du président Fatshi et qui protègerait Bifor, aurait empoché 4 millions USD. Les investigations de François Beya à qui le président Tshisekedi avait confié ce dossier pour qu’il voie clair, gêneraient beaucoup d’intérêts de personnes impliquées qui se sont liguées pour lui fourrer ce coup en l’accusant de tentative de coup d’Etat dont malheureusement les preuves tangibles et palpables attendues par Fatshi tardent toujours à être exhibées un mois après. Véritable guerre des clans autour du Boss.
Il faut dire que dans cette affaire de présumé coup d’Etat, malgré l’annonce de plusieurs arrestations opérées dans les rangs de l’armée pour flouer et désorienter l’opinion, François Beya se retrouve avec trois co-accusés : Son parsec Guy Vanda, son chef de protocole David Cikapa et son garde du corps Jean-Pierre Kalenga. Et selon les sources de l’ANR, la détention de Guy Vanda est motivée par des « messages dommageables » découverts dans son téléphone. En réalité, cette « dommageabilité » n’a rien à avoir avec un coup d’Etat soutiennent nos sources car, révèlent-elles, en échange avec quelqu’un par SMS, Guy Vanda a qualifié le gouvernement d’un gouvernement des « parvenus ». C’est cela son péché. Est-ce un « gouvernement de parvenus » signifie « régime des parvenus » ? C’est la discussion sur les concepts qui serait engagée à l’ANR sur le cas Guy Vanda.
Quant au chef du protocole David Cikapa, colonel GR de son état, il est interpellé à l’ANR pour une cause pour laquelle il avait déjà été entendu par sa hiérarchie militaire depuis très longtemps ; un dossier classé comme aiment bien le dire les juristes. Voulant se procurer deux ou trois tenues militaires supplémentaires, David Cikapa avait, rapporte-on à Scooprdc.net, commandé auprès d’un de ses amis à l’étranger ces tenues. C’est ce que l’ANR voudrait lier à un coup d’Etat. S’agissant du garde du corps de François Beya, les griefs lui collés au dos ne sont pas encore communiqués au média en ligne.
D’après les analystes indépendants en matière de sécurité, le président Félix Tshisekedi a été induit en erreur dans un dossier si grave mais vide de contenu. Pour cela et en vue de préserver son image, estiment ces analystes, il devra sacrifier, mieux limoger la hiérarchie de l’ANR pour défaut de professionnalisme. Dossier à suivre !