Ce samedi 5 mars 2022, cela va faire 30 jours full depuis que François Beya dit Fantômas, le désormais ancien conseiller spécial en matière de sécurité du président de la République, Félix Tshisekedi, est détenu à l’Agence nationale de renseignements (ANR). Grief officiel selon le porte-parole du président de la République : Il aurait voulu déstabiliser les institutions de la République. Mais officieusement, Fantômas aurait fomenté un coup d’Etat pour renverser le régime Tshisekedi.
Mais seulement, depuis près de trente jours, ses accusateurs peinent à apporter les preuves de ce dont ils chargent celui qui a été jusque l’avant-midi de samedi 5 février 2022, le proche collaborateur de Félix Tshisekedi. Malgré l’annonce faite à la presse de plusieurs arrestations dans les rangs de l’armée, ce que un haut responsable de l’ANR, source de Scooprdc.net n’avait pas confirmé. « C’est une désorientation de l’opinion. Que ceux qui ont manipulé la presse, vous avancent même un seul nom d’un officier aux arrêts ! C’est une diversion », avait-il répondu au média en ligne qui avait aussi cette information des arrestations dans les rangs de l’armée mais la vérifiait avec la publication.
François Beya est resté longtemps le seul nom connu dans ce dossier de « coup d’Etat raté » avant qu’on lui joigne récemment son secrétaire particulier Guy Vanda qui est aussi détenu à l’ANR. Deux civils pour un coup d’Etat. Curieux !
D’après les indiscrétions parvenues à Scooprdc.net, Félix Tshisekedi attend toujours des accusateurs de François Beya des preuves tangibles et palpables de ce coup d’Etat. Malheureusement, elles tardent d’arriver, mieux elles risquent de ne pas arriver malgré le colportage en chantier. Non sans raison, à l’étape actuelle, soufflent à l’oreille du média en ligne ses sources à l’ancien immeuble UZB (Union zaïroise des banques) devenu QG des barbouzes, il est proposé à François Beya de rentrer chez lui pour être en résidence surveillée. Ce à quoi Fantômas s’oppose. L’ancien DG de la DGM exigerait deux choses : soit être devant les juges pour un procès public qui le condamnerait ou l’acquitterait, soit être carrément lavé sans ambages par l’ANR, car il en va de son honneur sérieusement entaché.
Voilà ses accusateurs placés dos au mur ! Et Scooprdc.net n’avait pas tort de parler d’une guerre des clans à la présidence de la République où vautours et faucons rodent autour du Chef de l’Etat, chacun dans la logique de carpe diem. Les détracteurs de Fantômas pensaient facilement le sacrifier mais là ils ont visiblement une patate chaude entre les mains. Dossier à suivre.