Le premier vice-président du Sénat, Eddy Mundela Kanku, a participé à la 76ième session de l’Assemblée générale des Nations Unies qui s’est tenue à New York du 17 au 18 février 2022. Dans sa prise de parole au nom du Parlement congolais, l’adjoint direct de Modeste Bahati a articulé son discours en deux axes : d’abord, sur le respect des engagements relatifs au changement climatique en invitant les nations à faire primer l’intérêt général face au privé ; et ensuite l’égalité des sexes dans les processus décisionnels en tant qu’élément clé d’une politique durable où il estime que c’est un test décisif sur les politiques.
N’allant pas par quatre chemins, le deuxième sénateur congolais a rappelé à l’assistance que la RDC qui compte des richesses naturelles énormes, se présente comme le pays solution dans la lutte contre le réchauffement climatique. Et pour cela, Eddy Mundela suggère que soit créée une organisation mondiale de l’environnement dont la RDC, en tant que pays solution, souhaite abriter le siège.
Il n’a pas manqué de faire d’autres propositions par rapport aux réformes institutionnelles à mener dans le domaine environnemental, la question concernant l’emprise des intérêts privés sur l’intérêt général, la question de la protection de l’environnement qui impose que la femme soit associée à tous les niveaux de négociations intégrant cette thématique.
« Cette participation de la femme ne peut être efficace que si celle-ci est formée et informée suffisamment sur les enjeux de cette question », a déclaré Eddy Mundela en abordant la la question de la masculinité positive.
« La participation des femmes au processus décisionnel en République démocratique du Congo a connu une nette progression, ainsi qu’en témoignent les quelques statistiques ci-après : Au niveau du gouvernement, nous avons 23% des femmes, parmi lesquelles une Vice-Premier Ministre et deux ministres d’État ; Au niveau du Sénat, où je siège, nous sommes passés de 5% des femmes à la législature précédente, à 25% actuellement, avec trois femmes sur sept membres du Bureau, et trois femmes qui président trois des huit commissions permanentes du Sénat ; A l’assemblée nationale, c’est une femme qui a dirigé le Bureau les deux premières années de cette législature. On compte également des femmes dans tous les Bureaux des institutions d’appui à la démocratie, ainsi qu’à diverses responsabilités au sein de la magistrature. A ce jour, la Banque centrale du Congo ainsi l’administration de la douane sont dirigées par des femmes. On les retrouve également à la tête des plusieurs missions diplomatiques de la RDC à travers le monde », se vantait Eddy Mundela dans son inventaire de la masculinité positive en RDC devant l’Assemblée générale de l’ONU.