Victime d’une certaine campagne de dénigrement et de désinformation à répétition, le bureau d’études « Office of Environnement and Mining Studies », (OEMS) est monté au créneau ce lundi 14 février devant un parterre de chevaliers du micro et de la plume, pour valoriser l’expertise congolaise en matière d’étude de l’impact environnemental sur les projets de développement. Une façon pour les experts de l’OEMS de couper ainsi l’herbe sous les pieds de tous ceux qui croient détenir le monopole de la connaissance de l’écosystème congolais.
Resté longtemps dans l’ombre de cabinets occidentaux bénéficiant des moyens énormes et d’influences diplomatiques, les experts congolais de la question environnementale ont petit à petit commencé à bénéficier de la confiance et du gouvernement et aussi celle des bailleurs de fonds publics comme privés dans divers projets. D’où cette campagne de dénigrement orchestrée par certaines officines qui autrefois bénéficiaient de ces marchés congolais. C’est ici l’objet de cette sortie médiatique car l’OEMS veut démontrer noir sur blanc que certains cabinets d’études sont expérimentés et ont fait de preuves sur terrain.
Pour le professeur Kaniki de l’université de Lubumbashi qui a pris la parole en premier, l’expertise congolaise en matière d’étude environnementale est aujourd’hui avérée et la RDC dispose d’un laboratoire moderne unique en Afrique centrale et capable de réaliser n’importe quelle étude environnementale. Toutefois, il a reconnu volontiers que les résultats produits par ce laboratoire sont interprétés par rapport à la norme occidentale pour la simple raison qu’en RDC, le législateur n’a pas encore déterminé au niveau national cette norme.
De son côté, monsieur Jacques Ramazani de l’OEMS a à travers des exemples de plusieurs projets entre autres la Cimenterie de la Lukala, (CILU SARL), société du groupe HEIDELBERG, de la Minière de Kalukundi, filiale du groupe Managem, Ivhanoe Mines, SICOMINES, KIPAY Invesments, projet Sombwe, Tembo Power, Oil Of DR Congo sprl blocs graben albertine I et II, MMG Kinsevere, dont les études d’impact environnemental ont été menées par leur bureau, démontré que la question environnementale ne fait l’ombre d’aucun doute qu’elle est maîtrisée par les experts congolais n’en déplaise aux concurrents non congolais.
Alors que la science environnementale reste la même et que la RDC est dotée d’un laboratoire moderne en étude environnementale avec un personnel qualifié, il est incompréhensible de constater que de groupes d’intérêts étrangers utilisent certaines organisations non-gouvernementales de leur obédience, pour saper le travail des experts congolais en la matière. La question que d’aucuns devraient se poser est qu’à compétence égale comme c’est souvent le cas, qui entre ces occidentaux et les congolais connaissent mieux l’environnement de la RDC?
A ce jour, étant donné que l’argument sur le manque d’équipements ne tient plus la route, les ennemis de la RDC tentent de remettre en question l’expertise de scientifiques congolais comme si les études sur l’environnement diffèrent selon que l’on se trouve à l’hémisphère Nord ou Sud.