Lorsque les fils Djuna, Gims et son frère Dadju, avaient été désignés ambassadeurs de la rumba congolaise, la toile avait été enflammée. Certains ont pensé que le titre dépassait le domaine de prestation des Djuna, alors que pour être ambassadeurs, les critères restent de militer pour la promotion de ce genre de musique. Les Djuna ayant présenté plusieurs projets dans le sens à promouvoir la rumba congolaise, le titre leur conviendrait bien. Parce qu’à la fin du chemin, ce sont les pratiquants de la rumba qui seront bénéficiaires, et la rumba qui sera gagnante
Qu’à cela ne tienne, pour apaiser les mélomanes, un des princes de la rumba, le grand Mopao Koffi Olomidé, vient d’être désigné ambassadeur de la culture congolaise par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, et possède désormais d’un passeport diplomatique, rendant ainsi à la casserole son couvercle.
Ainsi, ceux qui se sont opposés à la désignation des Djuna comme ambassadeurs de la rumba congolaise se rendront à l’évidence que l’ambassadeur désigné de la culture congolaise n’est que musicien alors que la culture congolaise englobe plusieurs domaines : théâtre, cinéma, danse, folklore… Comme qui dirait : quand c’est le Congo qui gagne, on n’a pas besoin des noms ni de domaine culturel.
La rédaction de Scoop RDC souhaite plein succès au nouvel ambassadeur de la culture congolaise, Koffi Olomidé, et croit à son pouvoir de fédérer tous les acteurs de cette culture et de porter haut l’étendard de la culture congolaise.
Signalons que Koffi Olomidé est parmi les rares musiciens congolais qui n’ont trouvé aucun inconvénient que les Djuna soient désignés ambassadeurs de la rumba congolaise. Pour cet artiste, on peut être ambassadeur de la rumba congolaise avec les objectifs de faire sa promotion même si on ne la pratique pas.