Nommé par ordonnance présidentielle fin janvier dernier, c’est ce mercredi 9 février 2022 que Jean Mabi Mulumba a pris officiellement son bâton de commandement entant que Directeur Général du Bureau Central de Coordination, une agence nationale de suivi et exécution des projets, succédant ainsi à Gaspard Kabongo Mukisa, Directeur Général a.i sortant. La cérémonie de remise et reprise a eu lieu au siège du BCeCO en présence du Directeur de Cabinet du ministre des Finances, ministère dont dépend directement le BCeCO, de la présidente du Comité national de pilotage et son adjoint, ainsi que des agents et cadres de cette institution.
Prenant la parole comme témoin du ministre de Finances, Bertin Mawaka, Dircab, a relevé que le changement voulu par le Chef de l’Etat à la tête du BCeCO s’insère dans l’optique d’une nouvelle dynamique recommandée par les partenaires de la RDC, et par le souci d’un souffle nouveau qui évite aux entreprises de l’Etat de sombrer dans la routine. Il a vanté le mérite du DG sortant, qui a donné le meilleur de lui-même pour sauver cette institution et lui éviter de sombrer à un moment de son existence, lorsque Gaspard Kabongo arrivait à sa tête. « Certes, disait-il au DG sortant, c’est un moment douloureux parce qu’il s’agit de vous séparer avec des personnes avec qui vous formez déjà une famille professionnelle… » ; Tout en évoquant qu’en tant qu’enfant maison, son expertise pourrait toujours être sollicitée.
Au DG entrant, le représentant du ministre Nicolas Kazadi a reconnu un homme du domaine, avec plusieurs mérites. Il n’a pas caché son optimisme quant au devenir radieux du BCeCO avec l’arrivée de Jean Mabi. Il a résumé son idée par cette expression : « Ce n’est pas la fonction qui fait l’homme ; mais c’est l’homme qui fait la fonction ».
Après la signature des PV de remise et reprise et la cérémonie d’échange des signataires, mieux parapheurs entre les DG sortant et entrant, chacun d’eux a pris la parole pour s’exprimer. Dans son allocution, Gaspard Kabongo a affirmé avoir sauvé la boîte d’un risque réputationnel qui le guettait ; ce qui était l’un de ses objectifs à court terme. Il a avoué avoir confiance en la capacité de son successeur à faire mieux. Parce que ce dernier ayant contribué, comme Expert, au rétablissement de la crédibilité du BCeCO.
À son tour, le tout nouveau DG a reconnu la qualité professionnelle de son prédécesseur, son aîné de l’université, pour avoir maintes fois coopéré dans le cadre du travail. Il a reconnu également l’énormité de la tâche qui l’attend à la tête d’une institution qui traverse une période difficile. Mais optimiste, Jean Mabi a affirmé que c’est dans la difficulté que se présente toujours une opportunité. Ainsi, il a annoncé que des réformes à mener sous son leadership s’imposent pour que le BCeCO devienne véritablement une agence de développement.
Comptée parmi les 3 agences devant exécuter le projet de développement à la base porté par le programme du gouvernement de développement local de 145 territoires dont 49 seront sous son suivi, le BCeCO devrait, a dit son nouveau DG, compter sur l’expertise de son personnel. D’où la nécessité de la redynamisation de ce personnel par un suivi adéquat de sa situation sociale ; mais également par le respect des règles d’éthique que le nouveau patron du BCeCO a promis de rétablir. Il a rassuré aux agents et cadres la transparence dans la gestion, dans le respect des textes légaux.
À cet échange se sont succédé la visite des bureaux par le nouveau DG, les photos de famille et entretien avec le personnel.
