RDC – Sécurité : François Beya interpellé et auditionné à l’ANR !

Le Conseilller spécial en matière de sécurité du président de la République, Félix Antoine Tshisekedi est interpellé et auditionné ce samedi 05 février à l’Agence nationale de renseignements (ANR). Cette information est confirmée par plusieurs sources que Scooprdc.net a contactées au Conseil national de la sécurité (CNS) que dirige François Beya. Que lui reproche-t-on ?

Difficile pour l’instant pour ses collaborateurs de l’affirmer. Mais selon d’autres sources recoupées par le média en ligne, l’ancien directeur de la Direction générale de migrations (DGM) fait conseiller spécial en matière de sécurité par Fatshi, serait accusé de fomenter un coup d’Etat.

Argument qui laisse dubitatifs beaucoup de ses proches parce que depuis plus d’une semaine, François Beya était alité et mis sous séance de perfusion. D’ailleurs la dernière séance, confie l’un de ses proches à Scooprdc.net est terminée hier vendredi 04 février dans la soirée.

 Vrai grief ou règlement de comptes ?

Autour de Tshisekedi se dessinent deux camps des Kasaïens. Ceux du Kasaï oriental, province d’origine du président Tshisekedi et d’autres du Kasaï central, province de sa mère, Marthe Kasalu. Les deux camps se livrent une guerre acharnée de positionnement autour du fils de Tshisekedi. Le camp du Kasaï oriental où l’on retrouve Bruno Miteyo, Augustin Kabuya, Marcellin Bilomba, David Mukeba… n’a jamais digéré que les « Bapemba », entendez les Lulua du Kasaï central où l’on retrouve François Beya, Bifort Biselele…, y compris Jean-Marc Kabund qui est Mukete de Luiza, se tapent une place prépondérante sous le soleil du fils Tshisekedi, originaire de Kabeya Kamuanga.

Est-ce une guerre de palais présidentiel ? Possible. Lorsque l’on veut noyer un chien, son propre chien, la seule raison est de l’accuser de rage. Avant que Kabund soit visité désagréablement par la Garde républicaine, Fatshi s’est arrangé pour Namibie. Maintenant que François Beya dit Fantômas est « cueilli » ce samedi 05 février, il avait déjà pris son avion pour Ethiopie. Est-ce une consigne généralement laissée par lui ?

Ce qui est vrai, le passage de Fatshi dans son village de Mupompa à Kabeya Kamuanga l’a aidé à être désenvouté de plusieurs pesanteurs de ses collaborateurs qui l’avaient pris en otage. Dossier à suivre !

  • Bendélé Ekweya té

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