Le parti Nkita a programmé ce jeudi 03 février 2022 un sit in devant la Primature. Ce pour, lit-on dans la lettre d’information adressée au gouverneur de la ville de Kinshasa, exiger la « démission dans l’immédiat et sans condition du premier ministre Sama Lukonde et de celle de tout le gouvernement ». Nkita leur reproche l’inefficacité à satisfaire tant soit peu les besoins élémentaires de la population tant sur le plan socio-économique, sécuritaire que de desserte en eau potable, électricité et en soins médicaux de bonne qualité.
Ce sit in programmé intervient après celui sans succès du jeudi 20 janvier dernier qui n’a eu qu’un seul exploit mis en exergue par les organisateurs : le repoussement par la police de quelques militants recrutés par les pourfendeurs de Sama Lukonde qui sont derrière Nkita pour se taper une place au soleil alors qu’il n’est qu’un parti-mallette.
Voilà pourquoi les éléments de la Police sont invités cette fois-ci à ne pas donner à une grenouille qui veut se faire un bœuf, l’occasion ou la possibilité de se faire gratuitement un marketing politique à travers une quelconque répression.
Le droit de manifester étant constitutionnel, le premier ministre devra instruire les policiers affectés à la protection de la Primature de laisser Nkita organiser son ou ses sit in jusqu’à se fatiguer. Le chien aboie, la caravane passe, dit-on. Et cela doit être l’attitude de Sama Lukonde devant ce genre de provocations instiguées par ses grands détracteurs qui se cachent derrière ce parti-mallette. Celui-ci n’est qu’un paravent, qu’on se le dise !
