7 mois depuis sa prise de fonction en qualité de ministre national des Finances, Nicolas Kazadi a réussi à traverser le corridor de la tentation sous l’œil vigilant de l’ONG Journalisme pour la Bonne Gouvernance et la Transparence (BGT) avec la mention distinction, mieux un diplôme de mérite décerné par cette ONG de surveillance de la gestion de la chose publique, ONG constituée des journalistes d’investigations qui suivent à la loupe les activités des dirigeants dans tous les secteurs de la vie nationale.
Prenant la parole pour motiver ce plébiscite, le coordonnateur national de BGT, Pold Lévi Maweja a tenu d’abord à souligner que l’ONG à la destinée de laquelle il préside, est différente des autres en ce sens qu’elle ambitionne de devenir une référence nec plus ultra dans le secteur écofin rd congolais, une source, un vivier, un creuset pour l’appareil de l’État, pour les universités et les grandes facultés portées sur l’économie et les finances, et n’a nullement comme durée de survie le temps de remise d’un diplôme de mérite avant de sombrer comme c’est le cas pour beaucoup. « La BGT ambitionne d’apporter son obole à la reconstruction de l’architecture du système économique et financier de la RDC », a-t-il fait savoir avant de lister les critères arrêtés par son organisation pour décerner un titre de mérite. En ce qui concerne le ministre Nicolas Kazadi, la BGT, comme tout Congolais qui s’intéresse à la gestion de la chose publique, a noté à son actif ce qui suit :
Moins d’une année après sa prise de fonctions, les institutions de Breton Woods sont d’avis que la RDC a plié son lit et a entrepris sa marche vers la résilience à l’instar du paralytique de la bible à qui le Christ a dit : « prends ton lit, lève-toi et marche ! ». Une marche qui, à quelques enjambées seulement, a rapporté des centaines de millions de dollars américains : 3,8 millions USD équivalents à 13,5 semaines d’importations des biens et services. Le retour et l’accolade du FMI au pays de Fatshi, après avoir tourné dos à la RDC suite à la gabegie financière ; trois ans décidés de financement du programme économique du gouvernement par cette institution monétaire internationale. L’entrée en danse de la Banque Mondiale avec un décaissement de 3 milliards USD échelonnés sur 28 mois. Grâce à son savoir- faire, Nicolas Kazadi a convaincu le représentant- pays de la Banque Mondiale, Jean-Christophe Canet qui a facilité le financement du projet »Kin elenda » pour 500 millions USD. Et toutes ces prouesses n’ont été réalisées que dans l’espace d’un mois, soit du 28 avril 2021 (date à laquelle Nik entrait en fonctions) et le 31 mai. Et ce n’est pas tout. Il y a aussi : la motivation de l’autorité de régulation et de contrôle des assurances (ARCA) à juguler l’évasion des primes dans le secteur des assurances et à mettre le cap sur 1 milliard USD minimum l’an; le boostage des régies financières qui ont atteint et même dépassé leurs assignations au bout de quelques mois ; convenance avec le patron de la BCC et des banques commerciales pour la reprise des émissions de bons de Trésor, dans le souci d’assurer la stabilité du cadre macro-économique; obtention de la part de l’UE d’un accompagnement financier dans les réformes économiques et financières engagées par l’administration Tshisekedi ; consentement des USA à soutenir la lutte contre la corruption ; l’engagement de la Belgique à offrir de collaboration dans le domaine fiscal longtemps en proie au coulage des recettes… La liste de hauts faits à l’actif du ministre nominé n’est pas exhaustive. Voilà qui a poussé la BGT à reconnaître les mérites de l’argentier national et à lui décerner ce diplôme de mérite.
Pour Anicet Yomboranyama qui a représenté le ministre Nicolas Kazadi à cette cérémonie, la BGT a prouvé qu’elle est une organisation des professionnels qui scrutent et fouinent dans l’administration de manière responsable. Il a remercié le coordonnateur de cette ONG pour ce projecteur braqué de manière objective sur les actions du ministre Nicolas Kazadi, dont le péché, d’après son représentant, serait le fait qu’il tient à la qualité de la dépense à engager avant d’apposer sa signature. Il a relevé trois objectifs majeurs dont s’est assignés le lauréat au plébiscite, à savoir la mobilisation décuplée des recettes de l’État, la rationalisation de la dépense publique et l’engagement, par la rentabilisation de ces recettes, à restaurer la confiance entre le leadership politique et le peuple congolais. Il s’est estimé heureux d’avoir vendu un homme politique aux grandes qualités jadis ignorées du public. Enfin, il a félicité la BGT pour son professionnalisme qui a permis de distinguer la bonne information sur les actions du ministre nominé et les canulars des ceux qui œuvrent dans le noir pour ternir l’image de la République.