Même le diable ne s’est jamais battu dans le bénitier comme l’est le professeur hydrologue Vincent Lukanda, ex-commissaire général du Commissariat général à l’énergie atomique (CGEA) depuis son éviction pour megestion avérée de cette institution qu’il a gérée pendant 14 ans sous l’emprise du mysticisme. Il a dès lors fait du ministre de la Recherche scientifique et innovation technologique qu’il n’a pas pu envoûter ni dompter, une cible à abattre à tout prix et par tous les moyens.
En effet, après avoir induit en erreur un grand quotidien de Kinshasa avec des fausses informations qui subissaient à chaque fois des mises au point destructrices musclées, le rusé hydrologue n’ayant pas eu gain de cause, a changé le fusil d’épaule. Il vient de recruter à 10 mille USD, selon les sources sûres de Scooordc.net, l’ONG Action contre la corruption et la fraude (ACOF) pour faire d’elle malheureusement sa caisse de résonnance et d’attaques contre son tombeur de ministre de tutelle.
C’est ainsi qu’après avoir pondu un premier communiqué le 14 janvier dernier allant du coq à l’âne et qui a vite été recadré par le Comité national de protection contre les rayonnements ionisants (CNPRI), ACOF recrutée par Vincent Lukanda s’est, dans son deuxième communiqué de ce mardi 18 janvier, attaqué directement au ministre José Mpanda qu’elle a cité nommément contrairement au premier communiqué et à qui elle impute la création des sociétés prestataires dans le domaine nucléaire. Sans contredire l’argument solide du CNPRI qui s’est basé sur la loi 017/2002 dont aucune disposition ne consacre le régime de monopole à un prestataire public, ACOF s’est livrée à des attaques sur des individus, mettant en cause les compétences des dirigeants du CNPRI et ceux de la nouvelle équipe dirigeante du CGEA.
Sans se faire avocat des uns et des autres, Scooprdc.net dans sa logique d’informer correctement, relève le fait qu’ACOF est mal placée pour juger les compétences des animateurs de ces deux structures. S’agissant par exemple du CNPRI, son président, le professeur Florimond Nyamoga, n’a pas été nommé par José Mpanda Kabangu. Par contre il occupe ce poste bien avant la nomination de ce dernier comme ministre. Qu’à cela ne tienne, ce professeur qui a été plusieurs fois directeur de cabinet des ministres de la Recherche scientifique, est criminaliste nucléaire et doctorant en criminologie nucléaire à Keiser university aux USA. Son adjoint est un ancien du CGEA qui y a fait plus de 20 ans.
Au CGEA, le professeur Thierry Tangou Tabou, enfant-maison depuis 2000, est bien rodé dans le domaine nucléaire, étant donné qu’il est, non seulement licencié en chimie nucléaire et radiochimie appliquée de l’Université de Kinshasa, mais aussi avait fait son stage au CGEA. Engagé, il a défendu en 2014 sa thèse en sciences et gestion de l’environnement à l’Université de Liège, campus d’Arlon en Belgique. Son adjoint, le professeur Jérémie Muswema est docteur en sciences et technologies nucléaires. Les deux sont donc des experts dans le domaine nucléaire que le protégé « client » d’ACOF qui n’est qu’un hydrologue ayant appris des notions rudimentaires en nucléaire.
Loin de cette guerre des diplômes, Vincent Lukanda devra avoir l’honnêteté de dire à son avocat ACOF que l’actuel Directeur général de l’Agence Internationale de l’énergie atomique (AIEA), l’Argentin Rafael Mariano Grossi est un historien de formation. Ceci prouve à suffisance que certains postes de commandement sont beaucoup plus politiques que techniques. La partie technique est gérée par les collaborateurs du cabinet.
S’agissant de sociétés habilitées par le CNPRI, ACOF en cite trois : KELMAM SA, RAYON SERVICE SARL et SER. De ces sociétés, deux ont existé avant l’avènement de José Mpanda comme ministre. Leurs habilitations ont été faites dans les normes et les prescrits de la loi 017/2002 qui réagit le domaine du nucléaire en RD Congo et le décret n° 05/022 du 29 mars 2005, deux documents que l’ACOF devra lire minutieusement pour bien s’imprégner de leurs contenus et éviter de se faire avocat du diable, aveuglé par 10 mille USD. Aussi, devra-elle savoir que la majorité des agents de ces sociétés privées ont été formés par le CGEA en radioprotection pendant le règne de l’hydrologue Vincent Lukanda. Alors de quelle inexpertise parle-t-elle ?
Vincent Lukanda ne fait pas l’étude des signes du temps…
« Nganga pe akufaka, kisi pe epolake », entendez « le féticheur meurt aussi et les fétiches finissent par moisir », chante ainsi l’orchestre Choc stars dans «Nalandaka te », opus de 1986 dont le message est toujours d’actualité jusqu’aujourd’hui. Mais l’ex-commissaire général Vincent Lukanda qui a dirigé le CGEA/CREN-K sous l’emprise de sa force mystique et du monde des ténèbres, est loin de comprendre et accepter cette réalité.
Depuis sa mise à l’écart de la gestion de cette structure pour mégestion aggravée, il se bat plus qu’un diable dans un bénitier pour revenir à la gestion de ce qui était devenu « sa boutique privée », mieux son « ligablo » comme aiment bien le dire les Kinois. Tout professeur qu’il est, il ne sait pas lire les signes de temps et les interpréter facilement. Aveuglement mystique…
Non sans raison, car en effet, tout ce qu’il entreprend échoue toujours. Sa dernière débâcle après toutes les tentatives auprès de ses anciens mentors de l’ancien régime et les bonzes de l’UDPS, parti auquel il a adhéré tout récemment pour besoin de la cause, c’est son déboutement devant le Conseil d’Etat où il avait amené le ministre José Mpanda pour contester la sanction de suspension lui infligée. Par son ordonnance sous ROR 348 du 15 décembre dernier, la haute cour administrative de la RDC a mis K.O. Vincent Lukanda qui a recruté un célèbre quotidien de la place en vue de manipuler l’opinion publique en diabolisant sa tutelle et s’attirer la sympathie des naïfs. Echec ! Que lui apportera la nouvelle recrue, ACOF, si ce n’est que lui bouffer l’argent ?
Ce qui est vrai, José Mpanda, a échappé à l’envoutement et l’emprise du très maçonnique Vincent Lukanda, dont ses prédécesseurs avaient été tous victimes. En effet, la pratique du « frère » Vincent Lukanda consistait à chaque fois qu’un ministre de la Recherche scientifique est nommé, de lui apporter une enveloppe consistante dite de « frais d’installation ». Mais seulement, cette enveloppe était, d’après ce que Scooprdc.net a appris, envoutée à tel point que si le nominé ministre l’acceptait et la consommait, il tombait automatiquement sous la domination du « bienfaiteur » Vincent Lukanda qui commencera à lui dicter ce qu’il veut.
Ce qui n’a pas marché avec José Mpanda. Au fait, à sa nomination, Vincent Lukanda lui apportera cette fameuse enveloppe-piège contenant une bagatelle somme de 200 mille USD prétendument de « frais d’installation » que malheureusement le destinataire refusa de prendre. « J’ai appris que vous avez beaucoup de problèmes avec les agents qui se plaignent de leurs conditions de vie. Allez avec cet argent régler leur problème », lui avait dit le nouveau ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique du gouvernement Ilunkamba. Refus qui fera capoté tout le plan machiavélique du tout puissant et inamovible commissaire général du CGEA surnommé « Dieu le père, le fils et le saint esprit » à cause de son pouvoir de vie et de mort sur les agents.
Mais cela n’a pas empêché Vincent Lukanda de tester autrement sa force mystique si elle pouvait marcher, en voulant imposer au ministre les méthodes de gestion du CGEA selon son gré tout en foulant aux pieds l’arrêté portant réglementation des recettes générées par les centres et instituts de recherche. Ce qui ne marchait toujours pas avec José Mpanda qui, finalement a institué une commission d’audit pour ne fût-ce que contrôler la gestion administrative et financière du CGEA pendant la période de son mandat. Celle-ci ayant découvert beaucoup de montants décaissés sans pièces justificatives, a tenu à confronter Vincent Lukanda à son DAF, Paul Bindu. Mais il a fui cette confrontation, préférant manipuler les médias pour ternir l’image du ministre. Mais seulement les explications fournies par Paul Bindu, clouent, preuves à l’appui, son ancien commissaire général dont la gestion a été opaque et autocratique.