Si dans l’entourage du président Félix Tshisekedi, on enregistre des gaffes, des bévues e bavures, celle de Marcellin Bilomba, conseiller en matière économique et financière, connu comme « l’homme de 50 notes techniques par jour » en fait un peu trop. Non seulement qu’il apparait trop dans les médias en faisant ombrage à plusieurs membres du gouvernement pourtant chefs de leurs départements respectifs, alors que qu’il devrait être dans son bureau au Palais du peuple, Marcellin Bilombo excelle en injure facile et en médisance.
Dans l’affaire de 3 écoles et 2 hôpitaux à 14 millions USD au Kasaï oriental dénoncée par l’ancien gouverneur de cette province dans son ancienne et actuelle configuration actuellement député national, Alphonse Ngoyi Kasanji, le conseiller de Fatshi, Marcellin Bilomba n’a trouvé bon que de débiter insulte et médisance.
En effet, le député national Alphonse Ngoyi Kasanji a déposé une question orale avec débat contre le directeur général du Fonds de Promotion de l’Industrielle (FPI), Jean-Claude Kalenga, à propos du coût des travaux de construction d’écoles et hôpitaux estimé à 14 millions USD dans le cadre du projet Grand Kasaï. Selon l’élu de la ville de Mbuji-Mayi, la construction de ces 3 écoles et 2 hôpitaux ne peut jamais coûter ce montant, soit une moyenne de près de 3 millions USD par édifice.
Interrogé sur cette dénonciation de Ngoyi Kasanji par une télévision de Kinshasa, le superviseur de ce projet (sic ! parce qu’il y a le ministre des ITPR dans le gouvernement Sama Lukonde), le conseiller du président Tshisekedi en matière économique et financière, Marcellin Bilomba, s’est, par sa folie de mégalomanie, lancé sur le terrain qui n’a rien à avoir avec les préoccupations de l’élu de Mbuji-Mayi en attaquant son cursus scolaire et académique, mais aussi sa gestion de la province du Kasaï oriental quand il fut gouverneur.
« S’il veut entrer dans la cour des grands, il doit respecter ceux qui veulent travailler. Je pense que Ngoyi Kasanji a détruit cette province. Il a détruit la MIBA et il n’a aucune leçon à donner. Ngoyi Kasanji est un juriste assimilé. Il n’a qu’à apprendre et à observer auprès des maîtres de l’ouvrage en tant que député pour obtenir les termes de référence, le cahier de charges, les bordereaux des prix et des quantités pour les faire contrôler par les architectes et ingénieurs pour montrer qu’il y a eu surfacturation… », a dit répondu, imbu de lui-même, Marcellin Bilomba, à la question du journaliste. La vidéo est virale sur les réseaux sociaux.
Attitude que n’a pas digérée Jean-Marc Kabund, son chef du parti et 1er vice-président de l’Assemblée nationale. Ce dernier a réagi sur son Twitter : « L’honorable NGOKAS qui n’a fait que son travail de contrôleur de l’action de l’exécutif mérite mieux que des insultes. Au nom de l’UDPS et au mien propre, je tiens à lui présenter des excuses et prie à la justice de se saisir de la dénonciation pour établir des responsabilités ».
Mais au lieu de faire une amende honorable, Marcellin Bilomba s’est attaqué sans porter les gants à Jean-Marc Kabund. Sur son compte Twitter on peut lire sa réaction : « La direction nationale du parti devrait revenir à des têtes pensante (s) et non à des petits étudiants qui ont encore des années d’études ainsi des cours à rattraper. Déjà il faut être reconnaissant de te trouver dans une si haute institution malgré six ans de secondaire ». Message posté le mercredi 06 janvier à 08h06 en ré
Action de celui de Jean-Marc Kabund du 05 janvier 2022 posé à 12h27.
Face à cette folie de grandeur de folie démesurée d’un conseiller, agent privé d’un cabinet qui prend la place des tous les ministres d’un gouvernement investi par le Parlement, les observateurs et analystes politiques demande au président de la République de déplumer et se débarrasser de ce collaborateur parachuté de la diaspora très zélé qui a dénigré son ancien directeur de cabinet, Vital Kamerhe, mais qui n’a jamais compris la leçon de la libération de ce dernier.
Jamais du temps de Mobutu, pas même de Kabila père et fils, des conseillers à la présidence de la République ne se sont pas ainsi exhibés en public comme c’est le cas avec le régime Tshisekedi. Dans sa tournée dans l’espace Grand Kasaï, ils sont très visibles et très médiatiques que les ministres sectoriels, notamment des ITPR, des mines et même le gouverneur des provinces visitées. Zèle qu’il faudra à tout prix arrêter.
Opinion.cd dénude Marcellin Bilomba
Le média en ligne opinion.cd du très sérieux journaliste Edmond Izuba qui a mené son enquête sur le financement des projets par le FPI au Kasaï oriental, dénude le très zélé conseiller Marcellin Bibomba et met sur la place publique ses mensonges sournoisement intellectuels.
« Conseiller spécial du Chef de l’Etat, Marcelin Bilomba est tombé dans le bas-fonds en s’en prenant à un député national, Alphonse Ngoy Kasanji, qui a fait des révélations des détournements dans le dossier relatif à la construction des écoles et hôpitaux dans la province du Kasaï Oriental. Il a beau nier les faits mais les données techniques, telles que convenues au départ, révèlent que de nombreux travaux prévus, n’ont toujours pas été réalisés à ce jour. Selon le député Ngoyi Kasanji, sur quelques 100 infrastructures programmées, seules 2 écoles et 3 hôpitaux ont été bâtis. Opinion-info.cd vous propose en intégralité les prévisions de tous les travaux à réaliser dans le cadre du vaste programme financé par le FPI à hauteur de 14 millions de dollars et consistant à la construction et la modernisation des infrastructures scolaires et sanitaires dans le Kasaï Oriental », écrit opinion.cd qui livre des détails précis de projet Tshilejelu au Kasaï oriental (Lire : https://www.opinion-info.cd/politique/2022/01/06/construction-et-modernisation-des-infrastructures-scolaires-et-sanitaires-au)
Rappelons que les travaux de construction des infrastructures scolaires et sanitaires lancés le 11 aout 2021 à Mbuji-Mayi et financés à hauteur de 14 millions USD par le FPI rentrent dans le cadre du Programme présidentiel accéléré de lutte contre la pauvreté et les inégalités dénommé « Grand Kasaï ».
