Décidément, le ministre des finances, Nicolas Kazadi, est loin de trouver la quiétude auprès de ses pourfendeurs qui s’avèrent nombreux. Après l’histoire de sa secrétaire qui se serait volatilisée avec une somme de 1,8 millions USD, puis les accusations de détournement des indemnités de sortie des membres des cabinets ministériels du gouvernement Ilunkamba, deux dossiers coïncidement sortis au mois de décembre dernier pendant que les bruits d’un éventuel remaniement circulaient mais qui se sont avérés non fondés, c’est une autre histoire de pot-de-vin de 5 millions qu’il aurait perçu dans le dossier Tenke Fungurume Mining (TFM) – Chinamolybdenum. Il est ainsi accusé de bloquer la commission instituée par le président de la République en vue de revoir tous les contrats miniers avec les privés, en faveur d’une institution internationale tierce qui sera également chargée de revoir les différends en rapport avec l’augmentation des réserves de TFM. Ce coup « mafieux » dans le secteur minier, d’après ses détracteurs, Nicolas Kazadi le ferait avec certains conseillers de la présidence de la République, notamment Jean-Claude Kabongo et Bifort Biselele, cités nommément.
Ces derniers auraient touché, toujours selon les accusations des pourfendeurs du ministre des finances Nicolas Kazadi, entre 500 mille USD et 1 million USD pour ainsi bloquer le travail de la commission précitée, chargée de revisiter les contrats miniers, au moins 50 au total. Du coup, ils sont indexés comme étant un conglomérat des personnes qui sapent les actions du président Félix Tshisekedi. Non sans raisons, argumentent les pourfendeurs, ceux qui avaient négocié les contrats miniers (Ndlr : les Kabilistres) avaient signé les clauses léonines au profit des étrangers, le cas de TFM – Chinamolyddenum dont 80% d’intérêts vont chez les étrangers et la RDC n’a que 20%.
Comme pour les deux précédents cas d’accusations, jugées fausses et non fondées par lui, Nicolas Kazadi n’a pas souhaité que l’opinion gobe et soit conditionnée par les élucubrations de ses détracteurs. Par l’entremise de ses services, l’argentier congolais déboute ces derniers et reste droit dans ses bottes, en qualifiant toutes leurs manœuvres de la pure manipulation dans le seul but de ternir son image alors qu’il a le seul souci de répondre favorablement aux attentes du peuple, particulièrement dans son secteur sur base de la vision du président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Ainsi, cette mise au point est faite par ses services :
1. Le fait pour le ministre des finances de faire allusion à une expertise internationale, répond à une logique simple sachant qu’en toute transparence comme mentionné dans sa lettre du 24 décembre 2021, les deux parties saisiront conjointement une institution internationale tierce pour vérifier conformément à l’accord et aux pratiques internationales, l’augmentation des réserves de Tenke Fungurume Mining. À l’évidence, il s’agit de garantir la transparence à travers un arbitrage fait par un cabinet extérieur en vue de permettre à la partie congolaise et celle de Tenke Fungurume de régler leur différend de manière impartiale dans le cadre de l’harmonisation du climat des affaires prôné par le président de la République, question d’encourager les investisseurs en RDC ;
2. Les auteurs des articles et des vidéos qui font de la simple figuration ont publié des allégations truffées d’élucubrations sans fondement, commanditées par des tireurs des ficelles et des détracteurs mal intentionnés ;
3. C’est paradoxal que le ministre des finances, calomnié, soit celui qui honore les engagements de la RDC vis-à-vis du support requis à l’ITIE qui est l’organe attitré dans la transparence au travers du secteur minier. Sur les 12 mois de l’année, malgré qu’il n’ait pris fonction qu’en avril, Nicolas Kazadi, a non seulement apuré les arriérés mais aussi et davantage, il a payé tous les autres mois de 2021 y compris le 13ieme, pour permettre à la commission instituée par le Chef de l’Etat de mieux fonctionner ;
4. Quant aux prétendus 5 millions USD qu’aurait touchés le ministre des finances, il s’agit là d’une diffamation répréhensible par la loi congolaise dans la mesure où les auteurs de cette affabulation ne disposent d’aucune preuve tangible pour étayer cet argument.
Pour les collaborateurs de Nicolas Kazadi, ses détracteurs sont loin de rebrousser chemin, mais malheureusement pour ces derniers, il n’y a aucune preuve palpable de sa culpabilité après plusieurs accusations infondées notamment la présumée disparition de sa secrétaire avec une somme astronomique de 1,8 millions USD et le fameux détournement des indemnités de sortie des membres des cabinets du gouvernement Ilunkamba, alors que le dossier n’était pas encore arrivé au Ministère des finances. Cette énième accusation, prouve à suffisance, selon les collaborateurs de Nicolas Kazadi, que ce dernier est pourfendu injustement et cela n’étonnerait pas car on ne jette des pierres que sur un arbre qui porte des fruits.