CGEA/CREN-K : Grâce au management du ministre José Mpanda, le comité de gestion Tangou Tabou humanise les conditions de travailleurs !

Le 13ième mois jadis un rêve pour les agents du Commissariat général à l’énergie atomique, ces derniers ont vécu son effectivité et sa matérialisation cette année et ce, pour la première fois pour la quasi-totalité. Le nouveau comité de gestion en place il y a seulement trois mois, a réalisé cet exploit formidable. Les agents ont été également surpris de bénéficier pour les festivités de fin d’année, le double de vivres qu’ils ont toujours l’habitude de recevoir. Le comité de gestion Tangou Tabou a-t-il opéré la magie pour arriver à cet exploit ? Non, il a été tout simplement guidé par le management efficient et le leadership éclairé de la tutelle incarnée par la personne de Me José Mpanda.

En effet, depuis sa prise de fonctions comme ministre de la Recherche scientifique et innovation technologique en septembre 2019, Me José Mpanda ne comprenait toujours pas pourquoi les agents du CGEA, structure qui génère mensuellement plus d’un million USD et qui a 85 % de ces recettes sous sa gestion, soient mal payés et vivent dans les conditions de travail précaires. Avec les données dont il disposait, il a fallu la suspension du commissaire hydrologue Vincent Lukanda pour que les agents hypnotisés découvrent une autre réalité et la véritable face cachée de leur institution.

Près de trois mois seulement après son entrée en fonction, le comité Tangou Tabou affiche un bilan qui pousse à l’optimisme. Même le président de la délégation syndicale l’a reconnu lors de l’Assemblée générale tenue le 28 décembre dernier en se montrant très optimiste quant à la résolution des problèmes que connait le CGEA, héritage de l’ancien comité. Il a rassuré ses collègues que le ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique, Me José Mpanda Kabangu « est très conscient de tous les problèmes qui se posent » et qu’il va « s’impliquer personnellement dès le début de l’année prochaine afin que tous ces problèmes trouvent des réponses satisfaites ». Allusion faite à la récente rencontre avec cette autorité de tutelle (lire l’article de Scooprdc.net : Mea culpa des syndicalistes du CGEA envers le ministre José Mpanda : « Nous avons semblé ne pas marcher avec vous, pour cela nous vous demandons pardon »).

Mais déjà il faut courageusement dire que le bilan du comité de gestion intérimaire nommé en remplacement de celui qui était dirigé par le Commissaire général Vincent Lukanda est encourageant.

En effet, la nouvelle équipe de gestion du CGEA affirme entretenir de parfaites relations avec la tutelle, le Secrétariat général du ministère, le Conseil scientifique national, la délégation syndicale et l’ensemble du personnel. Le professeur Thierry Tangou dit échanger régulièrement avec le ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique et le décrit comme « quelqu’un qui a le sens d’écoute et de partage ».

C’est justement grâce à ce sens de partage et dans le souci de mettre le personnel du CGEA dans des meilleures conditions que Me José Mpanda a été positif aux dossiers des véhicules et de la gratification. Il a encouragé le comité de gestion à octroyer pour la première fois le treizième mois aux agents du CGEA/CREN-K, avoue le professeur Thierry Tangou Tabou aux agents.

Très orthodoxe et chrétien pratiquant, Thierry Tangou Tabou garantit aux agents sur le dossier des véhicules commandés mais dont la destination commençait à inquiéter. « Chaque souscripteur aura bel et bien son véhicule sans payer de frais supplémentaires. Avec l’accompagnement de la tutelle, nous sommes en train d’aller progressivement vers des mesures idoines quant à la question des véhicules. Nous tenons à ce que les 80 véhicules qui sont en Chine puissent venir pour que tout le monde soit servi. Le ministre plaide pour votre cas. Il a dit que tous les frais connexes en dehors de la douane seront supportés par le comité de gestion. C’est pourquoi nous sommes trop regardants sur la gestion parce qu’il y a eu trop de charges qui n’étaient pas là avant », a-t-il révélé sous les ovations des agents et cadres.

Par ailleurs, il a éventré le boa au sujet de certains dossiers flous qu’il a trouvés à son entrée en fonction. « On ne peut pas continuer à payer 12.500 USD alors que nous avons notre service d’entretien. Nous avons trouvé certains dossiers qui nous ont dépassés au niveau des chiffres… On ne peut pas rafraîchir la peinture du CGEA à hauteur de 45.000 USD. Nous devons comprendre certains chiffres. Nous avons constaté que le service Internet n’est pas intéressant. On ne peut pas continuer à payer plus de 6.000 USD pour un service qui ne bénéficie pas aux CRENOIS. Nous sommes de chercheurs, on a besoin d’une connexion fiable. Hier, certains n’avaient parfois que 35 USD sur leurs comptes lorsqu’on payait la prime maison. Aujourd’hui, le plus bas se situerait au moins à 450 USD. Le budget du risque nucléaire alloué au CGEA, en son temps, les 10 % faisait 1.500 USD, mais depuis peu, le risque nucléaire maison s’élève à 68.000 USD », a-t-il révélé.

Transparent, Thierry Tangou a également évoqué le dossier de la prime dite « Kanga Munoko ». A ce sujet, le CG a annoncé qu’il a décidé de renoncer à près de 3/4 de la part qui lui revient pour augmenter la part des autres bénéficiaires.

S’agissant de la gratification, il faut dire que les colis octroyés au personnel du CGEA/CREN-K ont doublé, passant de 3 poulets, un sac de riz de 25 kg, demi carton de poissons chinchards par agent octroyés habituellement, à 1 carton de poulets, 1 sac de riz de 50 kg et un carton de poissons chinchards. En plus, un montant considérable au titre de 13ième a été ajouté à chacun pour mieux fêter.

Loge, maraboutage et fétiches anéantis, Vincent Lukanda aux abois !

« Nganga pe akufwaka, kisi pe epolake », entendez « le féticheur meurt aussi et les fétiches finissent aussi par ne plus avoir l’efficacité », chante ainsi l’orchestre Choc stars dans «Nalandaka te », opus de 1986 dont le message est toujours d’actualité jusqu’aujourd’hui. Mais l’ex-commissaire général Vincent Lukanda qui a dirigé le CGEA/CREN-K sous l’emprise de sa force mystique et du monde des ténèbres, est loin de comprendre et accepter cette réalité.

Depuis sa mise à l’écart de la gestion de cette structure pour mégestion aggravée, il se bat comme un diable dans un bénitier pour revenir à la gestion de ce qui était devenu « sa boutique privée ». Tout professeur qu’il est, il ne sait pas lire les signes de temps et les interpréter facilement. Aveuglement de la loge certainement…

Non sans raison, car en effet, tout ce qu’il entreprend échoue toujours. Sa dernière débâcle après toutes les tentatives auprès de ses anciens mentors et les bonzes de l’UDPS, parti auquel il a adhéré tout récemment pour besoin de la cause, c’est son déboutement devant le Conseil d’Etat où il avait amené le ministre José Mpanda pour contester la sanction de suspension lui infligée. Par son ordonnance sous ROR 348 du 15 décembre dernier, la haute cour administrative de la RDC a mis K.O.  Vincent Lukanda qui a recruté un célèbre quotidien de la place en vue de manipuler l’opinion publique en diabolisant sa tutelle et s’attirer la sympathie des naïfs.

Ce qui est vrai, José Mpanda, aussi chrétien pratiquant comme le nouveau commissaire du CGEA/CREN-K, a, grâce au sang de Jésus-Christ, échappé à l’envoutement et l’emprise sur lui du très logiste Vincent Lukanda, dont ses prédécesseurs avaient été tous victimes. En effet, la pratique de ce dernier consistait à chaque fois qu’un ministre de la Recherche scientifique est nommé, de lui apporter une enveloppe consistante dite de « frais d’installation ». Mais seulement, cette enveloppe était, d’après ce que Scooprdc.net a appris, envoutée à tel point que si le nominé ministre l’acceptait et la consommait, il tombait automatiquement sous la domination du « bienfaiteur » Vincent Lukanda qui commencera à lui dicter ce qu’il veut.

Ce qui n’a pas marché avec José Mpanda. Au fait, à sa nomination, Vincent Lukanda lui apportera cette fameuse enveloppe-piège contenant une bagatelle somme de 200 mille USD prétendument de « frais d’installation » que malheureusement le destinataire refusa de prendre. « J’ai appris que vous avez beaucoup de problèmes avec les agents qui se plaignent de leurs conditions de vie. Allez avec cet argent régler leur problème », lui avait dit le nouveau ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique du gouvernement Ilunkamba. Refus qui a fera capoté tout le plan machiavélique du tout puissant et inamovible commissaire général du CGEA surnommé « Dieu le père, le fils et le saint esprit » à cause de son pouvoir de vie et de mort sur les agents.

Mais cela n’a pas empêché Vincent Lukanda de tester autrement sa force mystique si elle pouvait marcher, en voulant imposer au ministre les méthodes de gestion du CGEA selon son gré tout en foulant aux pieds l’arrêté portant réglementation des recettes générées par les centres et instituts de recherche. Ce qui ne marchait toujours pas avec José Mpanda qui, finalement a institué une commission d’audit pour ne fût-ce que contrôler la gestion administrative et financière du CGEA pendant la période de son mandat. Celle-ci ayant découvert beaucoup des montants décaissés sans pièces justificatives, a tenu à confronter Vincent Lukanda à son DAF, Paul Bindu. Mais il a fui cette confrontation, préférant manipuler les medias pour ternir l’image du ministre. Mais seulement les explications fournies par Paul Bindu, clouent, preuves à l’appui, son ancien commissaire général dont la gestion a été opaque et autocratique. Ci-dessous ses explications :

  • Bendélé Ekweya té

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